Le Syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l’Education nationale (SNCCOPEN) menace de réinvestir la rue, pour dénoncer ce qu’il a qualifié de «pratiques abusives » exercées à l’égard de cette catégorie de travailleurs par les directions de l’Education. En effet, les corps communs et les OP ne comptent pas faire marché arrière. «Si le ministère de l’Education nationale ne met pas fin aux pratiques abusives de certaines directions de l’Educations, exercées à l’égard des corps communs et ouvriers professionnels du secteur, le syndicat va observer des actions de protection», lit-on dans le communiqué rendu public, hier, par le SNCCOPEN. Ce dernier a fait état de violences physiques, de harcèlements sexuels, ainsi que d’empêchement d’actions syndicales. «Où est le rôle du ministère de l’Education dans la protection des droits de tous les travailleurs ?», s’est interrogé ladite organisation syndicale, qui ajoute que «le ministère de tutelle doit mettre fin à la discrimination exercée par certaines directeurs de l’Education et protéger les syndicalistes», souligne le même communiqué signé par le secrétaire général du SNCCOPEN, M. Ali Bahari. Par ailleurs, la même organisation syndicale met en avant la nécessité d’attribuer des logements de fonction aux corps communs et aux ouvriers professionnels du secteur. «Les logements sont attribués à des travailleurs qui ne sont même pas affiliés au secteur de l’Education ainsi qu’aux responsables. Cependant, les corps communs en sont exclus», a regretté le SNCCOPEN. De ce fait, Ladite organisation syndicale appelle le département de Benghebrit à en faire bénéficier les corps communs et OP. «Le ministère doit prendre toutes les dispositions qu’il faut pour rendre aux travailleurs leurs logements, qui ont été attribués à d’autres personnes qui n’y ouvrent pas droit», a martelé le syndicat.
Samira Saïdj