Les contrôleurs passent à l’action

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Le marché hebdomadaire de Tazmalt, qui se tient toutes les semaines de mardi à jeudi, a fait l’objet d’une descente, mercredi dernier, des contrôleurs des prix, de la qualité et de la répression de fraude, relèvent de l’inspection du commerce d’Akbou, pour la première fois, croit-on savoir. En effet, cette brigade a passé au crible tous les produits alimentaires exposés dans les stands de ce marché. 

D’innombrables infractions au code du commerce et aux conditions d’hygiène ont été enregistrées et relevées par les contrôleurs, secondés dans leur tâche par des éléments de la sûreté urbaine de la daïra de Tazmalt. De l’infraction à l’exercice de l’activité commerciale sans registre de commerce à la vente des denrées alimentaires sans aucune hygiène, les contrôleurs ont constaté l’étendue du « désastre » dans ce marché où les vendeurs ne se soucient aucunement de l’hygiène et des règlements qui régissent la profession du commerçant. Néanmoins, ce qui a donné du pain sur la planche à cette brigade du contrôle, c’est le marché couvert de la viande rouge. En effet, une chaleur étouffante règne en « maître»  en ces lieux et la viande bovine se trouve étalée sur des étals crasseux et mal nettoyés. Ce qui a contraint les contrôleurs de rédiger des rapports accablants et des convocations aux bouchers présents pour « absence du registre de commerce » pour quelques-uns, et « vente de viande d’origine douteuse » pour d’autres, puisque beaucoup de bouchers étalent une viande non estampillée par les services vétérinaires. «Il y a des bouchers indélicats et malhonnêtes qui abattent des bêtes dans des lieux inadéquats, chez eux par exemple, et viennent les vendre dans ce marché couvert, alors que la loi est claire là-dessus : Les bêtes doivent être abattues dans l’abattoir communal de Tazmalt ! » nous dit une source. 

A vrai dire, le marché couvert de viande bovine et un véritable sauna où cette denrée, facilement périssable, devrait être interdite de vente à l’air libre sans présentoirs frigorifiques. Les étals aménagés en béton sont inadaptés à ce genre de commerce, où la viande vendue est exposée à l’air libre. 

En conséquent, elle se trouve complètement détériorée par la chaleur, puisqu’elle est soumise à une oxydation avancée preuve de son avarie. Mais le comble dans tout cela, c’est qu’elle est vendue à 800 da/kg !                                  

  Syphax Y. 

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