La reprise aura lieu cet après-midi

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Initialement prévue pour mardi dernier au stade de l’UMA, la reprise des entraînements des Vert et Rouge de Yemma Gouraya a dû être repoussée à aujourd’hui, samedi.

Une reprise de travail qui intervient dans un moment critique pour le club cher à Boualem Tiab qui accuse un énorme retard sur tous les plans. Il est vrai que la relégation de la JSMB en ligue 2, cette saison, a eu pour effet immédiat un blocage qui ne dit pas son nom. Ceci dit, le premier homme fort de la JSMB, qui devait rentrer au pays, hier, suite à un long séjour dans l’hexagone pour des soins, serait donc amené à remettre de l’ordre dans la maison et accélérer les choses en matière de recrutement et cela à dix jours seulement de la clôture de la période des transferts. Il (le président Tiab ndlr) devrait surtout se pencher sur la question délicate des arriérés de salaire de ses poulains qui n’ont vraiment pas le moral au travail avant d’être régularisés, comme ils le lui ont déjà fait savoir récemment lors de ses différents entretiens avec certains cadres de l’équipe. D’ailleurs, même les joueurs se trouvant sous contrat ont récemment saisi la CRL pour réclamer leur argent. C’est dire la complexité de la tâche qui attend Tiab et le nouveau bureau du CSA pour tenter de dénouer la crise et rassurer, un tant soit peu, les supporters du club. Ces derniers espèrent justement voir du concret dès cet après-midi à la reprise des entraînements. Quant à la composante humaine de leur team favori, elle aura pour mission de relever le défi de l’accession de la JSMB dès le 16 août prochain, date du coup d’envoi de la nouvelle saison footballistique de la ligue 2. Par ailleurs, il y a lieu de souligner que la reprise aura lieu sous la houlette du technicien Hassan Hamouche que les dirigeants du club veulent garder à tout prix. Notons, enfin, que la JSMB effectuera la préparation physique générale à Béjaïa, pendant dix jours, avant de rallier la ville Tunisienne de Aïn Draham pour un stage de deux semaines pour ne rentrer au pays que la veille de l’Aïd.

 B. Ouari

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