Certes, les résultats enregistrés par les services de la sûreté de daïra en matière de lutte contre la montée du banditisme dans la région sont probants lorsque l’on sait que de nombreux réseaux de malfaiteurs ont été démantelés, il est cependant important de souligner que la constitution de petits groupes est devenue presque systématique. Profitant du manque d’éclairage dans certains quartiers, des malfrats s’attaquent aux domiciles, notamment ceux non clôturés. A la cité Emir Abdelkader, jusque-là, le quartier le plus paisible, de nombreux vols et tentatives ont été signalés par les résidants. “Dernièrement, mes voisins ont été surpris dans leur sommeil par des pas de personnes ayant pénétré dans leurs jardins. N’était à la vigilance de leur chien, en état de veille, leur véhicule serait volé”, nous a confié un citoyen de la cité et d’ajouter. “Quand à ceux qui leur sont mitoyens, il n’ont pas échappé à ces agresseurs. D’ailleurs des bouteilles de gaz et autres accessoires leur ont été subtilisés”. Des cas comme celui-ci, font légion, dans plusieurs quartiers. A la cité 200 logements OPGI, les résidants se sont élevés en signalant plusieurs incursions dans les lieux en raison du manque d’éclairage. En revanche, les agressions sur les personnes âgées se sont, multipliées, surtout, aux abords des agences bancaires. Ce phénomène prend de l’ampleur dans les villages et la périphérie lorsque l’on sait que les services de sécurité sont cantonnés en ville. Il est important d’ajouter que la vigilance est en baisse dans les quartiers et cités où les comités ne veillent plus à la sécurité de leurs lieux d’habitations. Avec l’extension de la ville, il serait peut-être temps de songer à implanter des antennes de sécurité dans, au moins, les quartiers importants telle la nouvelle ville, qui regroupe pas moins de 5000 habitants.
H. N.
