Les travaux d’installation du réseau de gaz de ville, s’éternisent, du coté de Draa Ben Khedda, notamment en ce mois de Ramadhan. Une nouvelle conduite est destinée pour l’alimentation de la Cité Caper, sortie Sud de la ville. Le chantier, qui n’en finit pas, cause les pires désagréments aux citoyens. Et la fin de ce calvaire n’est pas pour demain. Ce sont les commerçants eux-mêmes qui tentent comme ils peuvent d’aménager un passage vers leurs magasins aux clients. « Tout est laissé en l’état. Les gravats et les amoncèlements de terre sont là depuis le début des travaux. La société en charge du chantier n’a aucune conscience des désagréments causés», nous lance un commerçant. Son voisin abondera dans le même sens : «Ils font un travail bâclé. Si les travaux continuent à ce rythme, ils ne seront pas terminés aux prochaines pluies et nous aurons un véritable bourbier à nos portes». Des mesures urgentes doivent être prises pour remédier à cette situation. L’on apprend que ces travaux ont par ailleurs perturbé l’alimentation en eau potable des résidants de l’école Roumane. L’ADE a même été saisie, sans résultat. Le boulevard Colonel Amirouche quant à lui n’est pas encore touché par les travaux d’aménagement urbain, excepté le trottoir tout au long de la rue Ahmed Khellil. Les travaux arrivent presque à terme, il ne reste quelques dizaines de mètres de carrelage à poser. Notons cependant que la réalisation du carrefour, à l’entrée Est de la ville, est elle achevée et c’est un jet d’eau que les citoyens de Draâ Ben Khedda y ont découvert avec bonheur. Sur son fronton on peut lire dans les trois langues, amazighe, arabe et française : ‘’Draâ Ben Khedda, érigée en commune le 24 Février 1888’’. Il est néanmoins à relever le manque de lumière au niveau de la station de fourgons vers Tizi-Ouzou.
Arous Touil