Dans le souci de rapprocher l’administration de l’administré et afin d’éviter toutes tracasseries et désagréments liés à la délivrance des documents administratifs, la commune de Chemini vient de mettre en service une antenne administrative au village Tidjounane, situé à 5 km au sud du chef-lieu de la commune. En effet, le village Tidjounane est l’une des bourgades qui peine à sortir de l’enclavement, et ce, en raison de son éloignement et l’absence d’une ligne de transport desservant ledit village au chef-lieu de la commune. Ses habitants souffrent le martyre lorsqu’ils s’apprêtent à se rapprocher de l’administration locale. Ils sont astreints de faire le détour en passant par Sidi Aïch pour rejoindre la municipalité. Une perte d’argent et de temps pour des milliers de citoyens longtemps mis à l’écart. Même son de cloche auprès des habitants du village Taghrast, voisin de Tidjounane, qui n’ont d’autres choix que de subir les désagréments du quotidien. L’inscription d’une antenne administrative promise par les responsables locaux n’a que trop duré d’autant plus que les habitants des deux villages ne cessent de réclamer haut et fort la nécessité de rapprocher l’administration du citoyen afin d’alléger les contrariétés afférentes aux papiers administratifs. A noter que les habitants de Tidjounane ont récemment fermé le siège de leur APC, à cause du retard dans la mise en service de ladite antenne par l’administration locale. Ainsi et après tant d’atermoiement et de tergiversations, les autorités locales ont enfin procédé à l’ouverture d’une antenne administrative, attendue par la population locale comme un messie. Et c’est dimanche dernier, que le maire de la commune de Tidjounane a mis en service cette nouvelle structure de base, au grand bonheur desdits villageois. Cette initiative est reçue avec beaucoup de satisfaction et de réjouissance de la part des habitants précités, pouvant enfin pousser un ouf de soulagement, car ils ne seront plus obligés de parcourir des kilomètres pour rejoindre le chef-lieu de la commune pour se procurer des documents d’état civil. L’impact d’ouverture de nouvelles antennes administratives ne peut qu’avoir des retombées positives, par ricochet, délester le citoyen du fardeau lié à la paperasse, et par conséquent désengorger et alléger le service d’état civil se trouvant au chef-lieu, souvent pris d’assaut par une foultitude de personnes, notamment en période de la rentrée scolaire et universitaire. Par ailleurs, d’autres structures similaires doivent être projetées dans l’avenir à hauteur de certaines bourgades plus éloignées du cœur de la municipalité.
Bachir Djaider