Le secteur de la jeunesse et des sports, dans la commune d’Ath Mansour, est très mal loti. Les jeunes de cette localité ont du mal à combler leurs temps libres, faute d’infrastructures de sport notamment. L’unique stade que compte le chef-lieu communal se trouve dans un état de délabrement avancé. Le terrain n’offre guère l’opportunité aux footballeurs et autres athlètes de pratiquer leurs sports favoris aisément. Les autres localités de cette municipalité à l’instar d’Ath Vouali, possèdent des terrains vagues où les jeunes jouent au foot, histoire de s’occuper l’esprit et le corps. Quant aux autres disciplines sportives, comme le Karaté le kick-boxing et bien d’autres, elles sont pratiquées dans des endroits inappropriés. En effet, des jeunes athlètes pratiquent ces activités physiques dans des garages loués par leurs entraîneurs. Des espaces inadéquats pour ce genre de sport, qui devrait se faire dans un endroit aéré. Ce qui n’est pas le cas dans ces espaces clos où l’air n’y circule même pas. Mais cela n’a pas empêché des sportifs de se distinguer, à l’instar de Malika Abdi, plusieurs fois championne d’Algérie de la boxe féminine. Concernant les infrastructures culturelles, le chef-lieu communal d’Ath Mansour dispose de deux établissements qui ont plusieurs lacunes. La bibliothèque communale et la salle polyvalente, quant à elles, ne disposent pas de moyens nécessaires pour leurs bons fonctionnements. Par exemple, dans la salle polyvalente, l’on a appris qu’il y a des ordinateurs, qui ne sont pas utilisés, « faute d’un animateur ». Par ailleurs, dans la bibliothèque communale, c’est plutôt la connexion au réseau de l’Internet qui y fait défaut. «Pourtant, l’ADSL passe près de cette bibliothèque qui n’est curieusement pas raccordée », nous dira une source de cette bibliothèque. Le comble c’est que cette structure est peu fréquentée par les jeunes de la localité qui lisent et s’instruisent de moins en moins.
Y. Samir