Alors que le mois sacré du Ramadhan amorce sa seconde dizaine, une baisse sensible des prix de plusieurs produits alimentaires a été constatée sur les étals des marchands. Ainsi, et en ce qui concerne le prix du poulet vif, nous avons relevé jeudi passé jour du marché hebdomadaire à Draa El-Mizan, qu’il était affiché entre 190 et 220 dinars le kilogramme alors qu’il était vendu à 270 dinars quelques jours auparavant. « Aujourd’hui, comme vous voyez, le poulet vif est affiché entre 190 et 220 dinars. Dans les boucheries, vidé et emballé il coûte entre 330 et 340 dinars le kilogramme, alors qu’à Boghni, il est affiché entre 280 et 300 dinars », nous déclare un badaud, visiblement insatisfait des prix pratiqués par les commerçants à Draa El-Mizan. Et d’ajouter : « La viande de mouton est à 1300 dinars à Aomar, localité limitrophe comme Boghni, alors qu’ici à Draa El-Mizan, est cédée à 1450 dinars, soit une différence de 150 dinars par kilogramme. »
Concernant les œufs qui se vendaient entre 280 et 300 dinars le plateau il y a quelques jours de cela, leurs prix a également baissé pour s’afficher entre 200 et 230 dinars, selon le calibre.
Par ailleurs, les prix des fruits et légumes ont, eux aussi, connu une baisse au marché hebdomadaire de Draa El-Mizan, après l’envolée des prix enregistrée ces derniers temps. « Nous sommes habitués à ce genre de comportement de nos commerçants qui réagissent inconsciemment », nous dira ce citoyen qui n’hésitera pas à nous confier, en aparté qu’il a pris toutes ses dispositions bien avant le début du Ramadhan en achetant presque tout dont il a besoin pour au moins une quinzaine de jours, afin d’éviter ces flambées des prix. Pour les fruits, la pastèque est tout simplement bradée.
Son abondance est visible non seulement sur les étals des marchands mais surtout au grand nombre de camions et de camionnettes chargés par quintaux et qui stationnent, durant toute la journée et au quotidien, au bord des rues et placettes, ce qui fait réagir les éléments de la sûreté de daïra d’autant plus que cette situation perturbe la circulation.
Essaid Mouas