La chaleur qui sévit, depuis le début de la saison estivale, notamment en ce mois de Ramadhan, met à rude épreuve les usagers du transport du village Ath Vouali, lequel est distant de 4 kms du chef-lieu communal et dont la population est estimée à plus de 3000 habitants. Quotidiennement, les usagers de transport attendent les fourgons en subissant les aléas du temps, surtout en ce mois de juillet où les températures montent en flèche dès la première heure de la matinée. À longueur de la route reliant Ath Bouali à Taourirt, il n’existe aucun abribus où pourraient s’abriter les voyageurs en cette saison estivale. Au terminus d’Ath Vouali, il n’y a pas le moindre coin où les usagers peuvent se prémunir des rayons du soleil qui tapent fort sur leurs têtes. Et à partir de cet endroit jusqu’à la RN5, sur environs 3 kms, c’est le soleil accablant qui les accompagne. Faute de mieux, ils se réfugient sous les oliviers transformés en «abribus». Les usagers, notamment les personnes âgées et les enfants attendent l’arrivée des fourgons sous ces arbres. «On a pas où s’asseoir en attendant l’arrivée d’un fourgon. Il n’y a aucun abribus dans notre village (Ath Vouali, ndlr), malgré qu’il est populeux. En ce mois de Ramadhan, on endure le calvaire. On est souvent exposé au soleil ardent. Les responsables concernés doivent doter tous les arrêts d’abribus pour mettre un terme à cette souffrance», souhaite un habitant de ce village. Par ailleurs, et concernant l’inexistence des bacs à ordures dans ce village, dont nous avons fait part dans l’une de nos éditions passées, on a appris que ce problème a été réglé au grand bonheur des villageois. Les services concernés de l’APC ont placé des bacs à ordures pour une meilleure collecte des déchets ménagers.
Y. Samir