Le quartier Lakouir, situé en plein cœur du chef-lieu de la commune de Lakhdaria, à 45 kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Bouira, vit au rythme des travaux d’aménagement. Cette cité qui était, dans un passé récent, dans un état de délabrement très avancé est en phase de mutation. Une enveloppe financière, avoisinant les 34 millions de dinars, a été allouée à l’aménagement urbain à travers l’ensemble de la municipalité. Ces travaux, faut-il le souligner, interviennent après la réhabilitation du réseau d’AEP. Désormais, les habitants de cette cité bénéficieront de l’eau courante 24H/24. Cet aménagement concerne notamment la réhabilitation des canaux d’assainissement, la réfection de la voirie et l’installation de l’éclairage public. En effet, depuis le début de juin dernier, cette cité est animée par le bruit des pelleteuses et autres niveleuses qui s’affairent à y redonner un semblant d’esthétique. Le réseau de traitement des eaux usées est en train d’être réhabilité par les services de l’APC. Lors de notre passage sur les lieux, de nombreux engins et pelleteuses s’y sont installés. Cette opération destinée à l’amélioration du cadre de vie des citoyens a été accueillie favorablement par les habitants qui se disent soulagés de voir la concrétisation du projet. « C’est une réelle bouffée d’oxygène pour notre commune », dira un citoyen. Pour l’heure, les responsables de l’APC de Lakhdaria, chargés du suivi des travaux, estiment que ces derniers « avancent bien ». D’après la même source, le taux de revêtement des routes a atteint les 40%. La réalisation de l’éclairage public avoisine les 80%. Et la réhabilitation du réseau d’assainissement dépasse les 50%. Rappelons que la principale revendication des résidents de ce quartier était la réfection des routes. Il faut savoir que le boulevard, qui traverse Lakouir, était quasiment impraticable. Les automobilistes ne pouvaient pas y passer, au risque d’esquinter leurs amortisseurs, tant les nids de poules et autres crevasses étaient légion. Ce cauchemar tire à sa fin, puisque un tapis de bitume vient d’être posé.
R.B.