Certains sont encore des enfants et ont des comptes sur Facebook où ils tissent des liens d’amitié. Et la culture de protection n’est pas encore de mise chez nous, ce qui fait que les enfants et les adolescents sont exposés à toutes sortes de dangers sur la toile, laquelle risque de les piéger.
Faut-il laisser les mineurs surfer dans les cybercafés sans aucun contrôle ? Cette question mérite bien d’être posée, car d’après notre petite enquête, nous avons constaté que beaucoup de propriétaires de cybercafés, dans la daïra de M’Chedallah, laissent surfer des mineurs, sans que ces derniers ne soient inquiétés, alors que le monde du Net n’est vraiment pas ce nirvana que l’on croit, mais plutôt un monde, certes virtuel, mais qui comporte des dangers insoupçonnés pour les enfants notamment, qui se connectent sans aucune surveillance. Comme nous l’avons remarqué maintes fois, des enfants se connectent dans les cybercafés en accédant à des sites qui ne sont pas faits pour eux. Ces enfants ont des comptes sur Facebook où ils tissent des liens d’amitié. Chez nous, cette culture de protection n’est pas encore de mise dans la société ce qui fait que les enfants et les adolescents soient exposés à toutes sortes de dangers sur la toile, laquelle risque de les piéger. « Il ne faut pas priver les enfants de cette technologie, qui les aident beaucoup dans la vie, mais il est fort nécessaire de les accompagner dans ces espaces et d’être à leurs côtés pour les protéger », déclare un tenancier d’un cybercafé officiant dans la ville de M’Chedallah, qui dit qu’il « refuse aux enfants qui ne sont pas accompagnés par leurs tuteurs l’accès à son cybercafé « . Une initiative louable, mais qui reste insuffisante du moment que le reste des tenanciers des cybercafés de la circonscription n’agissent pas de même et continuent à ignorer le règlement qui régit ce service.
Y. S.