Des projets bloqués

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La commune d’Ighram est confrontée à l’incapacité de donner un contenu concret à des projets d’équipements publics, nous fait savoir M. Ibaliden, P/APC. Et pour cause, « le plan d’occupation du sol (POS), projeté au chef-lieu de la commune, sur une superficie de 70 ha, n’est pas encore achevé », fait remarquer l’édile communal.Lancé depuis l’année 2009, le POS A1, managé par la Direction de l’urbanisme, de l’architecture et de la construction, demeure à ce jour, à l’état de chantier. Du moins la 2e phase de ce projet « non encore approuvée par le maître de l’ouvrage », souligne le maire d’Ighram. Il en découle l’impossibilité pour la collectivité locale de concrétiser des projets d’infrastructures publiques de base. « Même les citoyens désirant investir dans des projets de construction, ne peuvent pas se faire délivrer des permis de construire », explique notre interlocuteur, en plaidant pour la finalisation de cet outil d’aménagement urbain. Un vœu du reste partagé par nombre de citoyens de la commune, qui se sont vus obligés de différer leurs investissements. « Cela traîne depuis fort longtemps, sans pour autant entrevoir le bout du tunnel. Ce retard incombe au seul maître de l’ouvrage et je ne vois pas pourquoi nous devons subir les conséquences de ces errements », affirme un quadragénaire résidant dans un quartier situé à la périphérie du chef-lieu. « Ce statue quo ne peut pas durer plus longtemps, au risque de voir les gens verser dans des constructions illicites que les pouvoirs publics prétendent vouloir endiguer », renchérit un autre citoyen habitant près du village Irsen.                

  N. M. 

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