«Pour une police au service du citoyen»

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La sûreté urbaine de la daïra de Bechloul a fêté dans la soirée du dimanche dernier, le 52ème anniversaire de la création de la direction générale de la sûreté nationale. Beaucoup d’invités ont pris part à cette fête. Entre autres, on cite les maires des cinq communes de la daïra de Bechloul, l’inspecteur des affaires religieuses de Bouira, le secrétaire général de la daïra de Bechloul, le secrétaire général de l’organisation locale des Moudjahidine, le secrétaire général de la Kasma du FLN. Après une minute de silence observée à la mémoire des martyrs de la Révolution et ceux du devoir national, le chef de la sûreté de daïra, Kaci Kamel en l’occurrence, dans son intervention, a tenu à rendre un vibrant hommage aux éléments de la police qui veillent, de jour comme de nuit, pour permettre au citoyen de vivre dans un climat de sécurité. « La police est au service du citoyen », ajoute-t-il. Le premier responsable de ce corps de sécurité a, quant à lui, parlé des activités de ses services au courant de ce semestre. Il a tenu à rappeler à l’assistance le nombre d’interventions effectuées par ses éléments dans les différents créneaux. Il a commencé par les accidents de la circulation, au nombre de 11, qui ont engendré 13 blessés et un mort, comme ils ont enregistré six retraits de permis de conduire en plus de 15 autres infractions au code de la route. La brigade mobile de la police judiciaire a, de son côté recensé 15 actes de violences dont 17 sur des personnes, ainsi que d’autres enquêtes concernant différents domaines. Après, c’est la lettre du premier responsable de la direction générale de la sûreté nationale, où ont été soulignées les missions de la police, qui a été lue à l’assistance. Ces dernières sont, d’après la missive, classées à court, à moyen et à long terme. Dans l’immédiat, la police multiplie ses efforts sur le terrain à l’effet de réaliser le contrat de performance à court terme. Elle est en voie de se structurer au niveau de toutes les zones importantes du pays. D’autres intervenants, à l’image de l’inspecteur des affaires religieuses de la wilaya et non moins ancien imam de la mosquée de cette même localité n’a pas manqué d’éloges à l’égard des éléments de la police pour leur présence permanente et constante sur le terrain au service du citoyen auquel ils assurent sécurité et prévention. Par ailleurs, la sûreté de daïra de Bechloul a tenu à récompenser les lauréats de l’examen du baccalauréat qui ont obtenu des moyennes honorables. Guettal Farida, native d’Ath Rached, qui a obtenu une moyenne de 15,93, a été la première à recevoir une récompense des mains du responsable de la sûreté de Bechloul. Deux autres bachelières ont, elles aussi, été récompensées. Ces dernières ont été unanimes à dire : « Nous remercions infiniment les responsables de la sûreté de notre daïra pour cette louable initiative. Nous les remercions également pour les sacrifices qu’ils font pour nous garantir la sécurité». Parallèlement à cette distinction, une dizaine d’athlètes en art martiaux ont été également primés à cette occasion.  Ce sont de jeunes enfants encadrés par Rabehi Ahmed, entraîneur de karaté qui ont égayé l’assistance avec des exhibitions en katas et autres techniques de combat. Ces jeunes sportifs, faut-il le rappeler, activent au sein de l’association de la sûreté de daïra qui ne se limite pas uniquement aux enfants de ses éléments, mais touche également ceux des citoyens en général. Selon K. Kaci, premier responsable de ce service de sécurité à l’échelle de la daïra de Bechloul, « nous avons crée cette association pour encadrer ces jeunes enfants et les mettre sur la voie de la pratique sportive, une éducation tant souhaitée par la société. Nous avons près de soixante-dix athlètes qui pratiquent le karaté et une trentaine d’autres dans la natation. Nous leur avons offert les moyens en notre disposition et nous souhaitons élargir davantage notre champ d’action pour toucher toute la frange juvénile». Avant la fin de cette cérémonie, des éléments de la Police ont été récompensés. Et ce n’est qu’à une heure tardive de la nuit que la fête a pris fin en apothéose. 

S. M. 

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