Un des sujets ayant captivé l’attention des participants à la journée médico-chirurgicale, organisée jeudi 22 décembre à l’école paramédicale de Aïn El Hammam, a été la “contractualisation”. La communication présentée par Monsieur Benkaci, représentant du ministère, a donné l’occasion aux présents de satisfaire leur curiosité sur ce sujet d’actualité. La contractualistion, faisant partie du programme du gouvernement, est ce nouveau concept de financement des hôpitaux. Il ne doit pas être confondu avec la libéralisation. C’est plutôt, la relation contractuelle entre l’hôpital qui produit des soins et les usagers de cette structure, le malade en l’occurrence. Les caisses d’assurance prendront donc en charge les soins de leurs assurés alors que l’état, via la DAS (direction de l’action sociale), paiera pour les démunis non assurés sociaux à qui elle (la DAS) délivrera des cartes de soins. La troisième catégorie qui ne se situe pas dans les deux premières, c’est-à-dire, ceux qui ne sont ni nécessiteux ni assurés sociaux, a toujours, la possibilité de contracter des assurances économiques. Jusqu’à maintenant les finances des hôpitaux venaient des dotations budgétaires forfaitaires de la CNAS et de l’état. L’objectif visé est donc d’améliorer les qualités de soins, et d’identifier les sources de financement, en fonction des prestations fournies. “Le malade ne remarquera finalement de changement que dans l’amélioration de la qualité des soins qui lui seront prodigués”, nous dira le docteur Grim, président du conseil médical du secteur sanitaire de Aïn El Hammam.Bien que l’opération soit engagée, depuis 2003 par la simulation de facturation et que l’idée de contractualisation soit à l’étude depuis 2002 (inst. du 7/12/2000), beaucoup d’appréhensions sont soulevées. “Serons-nous prêts, au premier janvier 2005 ? ”, jour de la mise en œuvre des nouvelles dispositions, est la question qui taraude les esprits.
N. B.
