L’aide à l’habitat rural, dans la commune d’Ath Mansour, connaît certes un engouement particulier de la part des habitants, qui trouvent ce dispositif comme une aubaine à ne pas rater, du moment que la facilitation pour bénéficier des deux tranches d’aides est de mise, depuis quelques mois déjà. Toutefois, les heureux bénéficiaires, une fois leurs habitations achevées, se retrouvent dans l’attente d’un éventuel branchement aux réseaux de l’électricité de l’assainissement, du gaz de ville et de l’AEP. Ces citoyens font face après à divers problèmes et doivent saisir tous les services concernés (l’APC, Sonelgaz,…), afin de rendre la nouvelle demeure habitable. Mais en attendant que les demandes du branchement aux différents réseaux soient satisfaites, ce qui prend souvent beaucoup de temps, les habitants sont contraints de recourir au plan B. « J’ai fini la construction de ma maison, mais beaucoup reste à faire, à l’instar du raccordement aux divers réseaux lequel est un véritable parcours du combattant », nous dira un bénéficiaire de l’aide à l’habitat rural qui a construit une maison au village Passala, situé à la sortie est du chef-lieu communal. Signalons que beaucoup de ménages procèdent à des solutions provisoires en attendant que leurs habitations soient raccordées à tous les réseaux. Les pratiques illégales sont légion, comme la rétrocession de l’énergie électrique. En effet, des habitants n’hésitent pas à « tendre » un câble pour un des voisins. Des fosses septiques sont également aménagées pour évacuer les eaux usées, car le raccordement à l’assainissement tarde encore. Quant à l’eau potable, c’est un problème que chacun résout à sa manière et selon ses moyens.
Y. Samir