Le maire descendu en flamme

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Les cinq élus démissionnaires de la liste du P/APC de Tazmalt continuent, obstinément, de charger leur maire en le qualifiant d’être « le Staline» local, vu sa «gestion unilatérale». 

Dans une déclaration qu’ils ont signée et remise à notre rédaction, les cinq élus indiquent que « Smail Mira use et abuse de toutes les ruses et tous les subterfuges pour sauver son règne et  conforter une majorité qui s’effrite et s’effiloche chaque jour qui passe ». Smail Mira avait, faut-il le rappeler, accusé certains élus d’être « des acteurs de la Fitna », suite à leurs démissions de l’exécutif communal, soit deux vice-présidents et un président de commission et d’autres élus de sa liste. Par ailleurs, et plus loin encore, les rédacteurs de ce document qualifient certains actes de leur ex-tête de liste de « comportement obsessionnel d’un apprenti tyran, en mal de courtisans ». Ils citeront, notamment, la façon avec laquelle Smail Mira tirait sa force. « Smail Mira veut résumer le devenir de toute une commune à sa propre personne, en se prenant pour le nombril de la terre, faisant fi des lois régissant la commune et faisant valoir ses appuis en hauts lieux, considérant les élus de subalternes, cédant des rôles de sous-fifres en fonction de l’allégeance », écrivent-ils. Par ailleurs, et revenant sur l’histoire du clanisme qui refait surface ces derniers temps dans cette municipalité réputée autrefois de sensibilités tribales entre ses citoyens, les dissidents ne mâchent pas leurs mots en évoquant le rôle de Smail Mira « qui continue de vouloir cultiver le clanisme ». Et de préciser, tout en tirant à boulets rouge sur le P/APC de Tazmalt, que « la liste indépendante, forte de part sa composante, intellectuellement, et de sa richesse d’origine, a un très grand mérite d’œuvrer à casser ce vieux tabou. A priori, cela le dérange. C’est lui qui veut continuer à cultiver le clanisme, d’où il tire sa force, et c’est le seul repère qui lui reste à Tazmalt… ».

Menad Chalal  

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