Un tournoi intercommunal de football, a été organisé dans la daïra d’Iferhounène, à l’initiative de Samer Khaled et Habache Younes, deux jeunes d’Iferhounène, en collaboration avec l’association de leur village ‘’Espoir et Jeunesses’’. 43 équipes y ont participé dont 16 dans la catégorie espoirs, 20 cadets et 09 minimes. Cette manifestation sportive avait débuté le 05 juillet dernier, au stade mini-foot en matico, sis au chef-lieu communal. Chez les espoirs, la grande finale a eu lieu, avant-hier jeudi, et a été remportée par l’équipe de la commune d’Iferhounène qui s’est imposée sur un score de 2 buts à 1 contre l’équipe d’Aït Enzar, de la même municipalité. Il est à noter que le match s’est déroulé en deux mi-temps de 25 minutes chacune et que l’équipe d’Aït Enzar s’est vue réduire à 04 joueurs de champs suite à l’expulsion d’un défenseur qui a fauché un attaquant adverse dans la surface de réparation à la 26ème minute du temps additionnel qui est de 03 minutes. Dans la catégorie des cadets, la finale a eu lieu le 27 juillet et la coupe a été remportée par l’équipe du village Taourirt Ali Ounacer, qui a battu son homologue de la localité d’Aït Arbi par 2à 1. Quant aux minimes, le Trophée est revenu à l’équipe du village Tizit, commune d’Illiltène, en s’imposant sur un score de 2à 0, contre l’équipe de Tizi- Guefrès, le 20 juillet. Nous apprendrons des organisateurs que « les équipes participantes ont contribué chacune avec une somme de 3000DA, pour le financement de l’événement, l’achat des cadeaux aux équipes victorieuses, ainsi que les coupes et les médailles ». Des médailles ont également été remises aux arbitres qui ont dirigé les différentes finales. De l’avis de tous, le tournoi s’est déroulé dans un fair-play total. « C’est une initiative louable à encourager », dira Azouaou, un moniteur d’une auto-école qui ajoutera : « La JSK et les autres grandes équipes de la Kabylie prospectent des jeunes talents de demain dans ce genre de compétitions. Et durant ce tournoi de très bons éléments ont montré qu’ils savaient taper dans la balle ronde ».
Madjid Aberdache