Vers le boycott de la rentrée

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Alors que la clôture devait intervenir hier, les travaux de l’université d’été du SNTE ont été écourtés d’une journée pour permettre aux participants de profiter de la mer, durant ce dernier jour. Depuis samedi dernier, 150 membres du syndicat national des travailleurs de l’éducation, venus de 31 wilayas du pays, ont tenu leur université d’été au lycée de la station balnéaire de Melbou. Plusieurs thèmes ont été débattus au niveau des différents ateliers institués durant ces journées. La situation de la famille de l’enseignement a été largement scrutée sous tous ses aspects. Profitant de cette rencontre, le bureau de la coordination nationale des adjoints de l’éducation a tenu une réunion extraordinaire pour faire le point sur leur situation socioprofessionnelle. « Nous avons débattu de la circulaire de la fonction publique, cosignée par les ministères des Finances et de l’éducation nationale, relatives aux nouvelles dispositions concernant nos doléances, notamment celles des corps en voie de disparition », dira Mohamed Ouaddah, secrétaire général de la coordination nationale. Celui-ci déclarera, également, que « n’apercevant aucune lueur d’espoir, le syndicat des adjoints d’éducation a décidé d’une action pour le premier jour de la rentrée scolaire ». C’est ainsi qu’une grève générale des adjoints d’éducation et un rassemblement devant le siège du ministère de l’Education nationale ont été programmés pour le 07 septembre prochain. Pour ce dernier, l’instruction du Premier ministre, laquelle stipule que la résolution des problèmes soulevés passe par le recours aux listes d’aptitude et aux concours professionnels, est trop ambiguë pour la considérer comme un pas vers un règlement des problèmes de la corporation. Il est vrai que le ministère a promis de suspendre le recrutement d’adjoints d’éducation et de promouvoir, régulièrement, les adjoints d’éducation aux postes de superviseurs, mais ces derniers ne croient plus en rien.  

A. Gana 

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