L’association du village interpelle les autorités

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Dans une correspondance, datée du 30 juillet dernier, adressée à toutes les autorités locales, dont une copie nous a été remise, l’association du village Assif Assemadh, récemment agréée, dresse un état global de ce village enclavé. Elle a énuméré l’ensemble des moyens d’accompagnement non réalisés à ce jour, d’autres à moitié exécutés, depuis plus de 02 ans, dont les travaux ne sont pas menés à terme, à l’image des 04 nouveaux transformateurs destinés au renforcement de l’énergie électrique des plus faibles. La part des ouvrages, qui échoient à l’APC, les postes maçonnés, ont été réalisés et livrés depuis 2012. Malheureusement, ils demeurent encore non opérationnels, à cause du manque des équipements non installés par la SONELGAZ. Toujours au volet des moyens d’accompagnement, il est mentionné dans la même correspondance, que le village n’est pas encore raccordé aux moyens de télécommunication et de l’Internet et que 500 demandes de raccordement à ces deux services publics attendent d’être satisfaites, depuis plus d’une année. Ils exigent de l’organisme concerné d’honorer ses engagements. L’autre contrainte, citée dans la missive, fait état de l’arrêt brutal du projet du gaz naturel, à cause d’une opposition des propriétaires de terrains dans la commune de Saharidj, au lieu-dit Ath Salah, dont les autorités concernées peinent à trouver une solution. A cause de cette  contrainte, les citoyens d’Assif Assemadh craignent de passer un nouvel hiver sans cette commodité qui les épargnera des affres de la saison hivernale. Pour toutes ces contraintes et manques à gagner en matière de développement dans ce village, les membres de l’association soulignent l’effervescence qui s’est emparée des habitants et déclinent toute responsabilité en cas de dérapage ou d’actions de protestation. Comme ils s’engagent à s’impliquer pour apporter aide et assistance à la réalisation d’ouvrage  d’utilité publique, notamment en se tenant prêt à intervenir dans le cas où des entraves de diverses natures viendraient à surgir lors de l’exécution des travaux.

O. S.

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