Adieu l’ami !

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C’est avec consternation que nous avons appris la mort de notre confrère Nadir Benseba, dans la nuit d’avant-hier, dans un accident de la circulation sur la route de Zeralda. La triste nouvelle a vite fait le tourdes rédactions. 

Les messages de sympathie et de consternation n’ont pas arrêté de pleuvoir toute la journée d’hier, sur les réseaux sociaux. Nadir était, en effet très aimé par tous ceux qui l’ont connu. Souriant, dynamique et surtout modeste et sociable, Nadir était très aimé par tout le monde. Il était ainsi depuis qu’il était étudiant déjà à l’université d’Alger, plus exactement, à l’ITFC de Ben Aknoun où il a suivi ses études de journalisme. La Chambre X41, de la cité universitaire Taleb Abderhamne ou il a résidé durant pratiquement tous son cursus universitaire, ne désemplissait pas. A l’université il était ami de tout le monde. Il suffisait de partager avec lui quelques moments, ou échanger avec lui quelques paroles, pour vite sympathiser avec lui. Toujours disponible, et serviable à souhait, Nadir était de cette race qu’on ne pouvait pas ne pas porter dans le cœur. Nadir était un super bon vivant. Il aimait la vie. Parallèlement, il se donnait à fond dans ses études. Bien que l’organisation n’était pas son fort, il trouvait le moyen d’associer, loisir, amitié les cours et la révision des « polycopies ». C’était au début des années 1990.  A l’époque déjà on lui prédisait un  avenir radieux dans le domaine du journalisme, tant il affichait une maîtrise indéfectible de l’art d’écrire. Il était surdoué. Il aimait tant le journalisme. C’était d’ailleurs son choix. Il voulait écrire, pour crier haut ce que les autres pensaient tout bas. Il n’a d’ailleurs pas perdu de temps, puisqu’il rejoint la rédaction du Matin dès sa sortie de l’université. Avec ce journal, il s’explosa tout simplement. Sa signature fut plus connue, lors des événements du printemps noir qu’il a couvert inlassablement.   Plus tard, il créa son propre journal, «  El Mihwar » dont il était directeur de publication. Nadir Benseba voyait toujours grand. Mais le destin en a voulu autrement. Il s’éteint subitement pour nous  quitter prématurément, à l’âge de 44 ans. Il sera inhumé demain dans son village natal à Akbou, dans la wilaya de Bejaia.  Repose en paix l’ami.

           

M.O.B 

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