Au deuxième jour du Festival culturel Arabo-africain de danse folklorique, les organisateurs ont mis en place un programme riche en couleurs au chef-lieu de wilaya comme dans les autres localités. A la maison de la culture, une journée d’étude ayant pour thème « la danse populaire comme vecteur de la paix et de rapprochement des peuples en hommage à Nelson Mandela » a été organisée. Durant la première séance, Mme Nadia Sebkhi a passé en revu l’héritage de cette icône de la liberté qui est Mandela, en disant : « Son nom est lié directement aux valeurs morales, humaines et politiques élaborées dans la lutte contre l’apartheid ». Quant à M. Achou, il dira que « Madiba qui a fait le Fokwé cette danse sacrée qui a pour fonction de sonner le ralliement des hommes et des femmes valides pour la défense des grandes causes communautaires, a su unir, autour de lui, toutes les sensibilités, éthiques, morale, culturelle, … ». Pour sa part, Yahia N’Dou a présenté sa communication intitulée : « danse, identité des terroirs, facteur de cohésion sociale, entre spécificité universalité ». L’orateur affirme que les danses populaires, comme les danses folklorique où traditionnelles, sont les mémoires vivantes des peuples. Car, pour lui, la danse est le facteur de cohésion sociale. Une autre communication intitulée « la danse, semence de paix » a été traitée par M. Behloul. Là l’orateur n’a pas caché ses ambitions de voir « les pays Arabo-africain » vivent comme en Europe. Il dira que la paix fuit cette partie du monde. Dans la soirée de la même journée, la salle de la maison de Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou a été pleine à craquer de monde drainé par Amel Zen. Une soirée qui s’inscrit dans le cadre de la 9ème édition du festival Arabo-africain de danse folklorique. La chanteuse a su passer le message au public venu en masse la découvrir, car c’était la première fois qu’Amel chanta dans la capitale du Djurdjura. D’ailleurs, certaines de ses œuvres ont été interprétées en chœur, notamment « 3inik Mizanek » et « Qotlek Khlass ». La jeune chanteuse n’a pas omis, en outre, de rendre hommage à Na Chérifa, en chantant l’une de ses chanson. Amel Zen, originaire de Gouraya, dira à l’issu de son concert : « Franchement, c’est un public magnifique, de la musique et de la culture. J’ai adoré partager cette synergie avec ce beau monde ». A propos de la chanteuse Chérifa, Amel nous dira : « Na Chérifa m’inspire beaucoup. Je ne peux pas produire sur scène sans lui rendre un vibrant hommage, chose faite. Il y a aussi d’autres que je considère comme des exemples à suivre, à l’image de H’nifa, Akli Yahiatène… ». Par la suite, c’était au tour du groupe Freeklane de monter sur scène pour embarquer le public dans un air africain, de style Youssou Ndour qui chante la paix et la liberté pour rendre hommage à Nelson Mandela. A la maison de la culture Mouloud Mammeri, le programme était prometteur. Vers 14h30, des spectacles de danse de plusieurs troupes venues de Soudan, d’Espagne et de Tamanrasset étaient prévus. A 21h30, un concert de la chanteuse Zakia Mohamed était attendu. Au théâtre Kateb Yacine, un spectacle de danse des troupes de Bénin et El Bayedh était annoncé vers 21h30. A Tigzirt, une ville côtière, les troupes de danses venues de France et de Tlemcen étaient attendues vers 22h, suivies d’un gala artistique d’Ali Meziane et Rachid Hamouche. Un autre spectacle était aussi prévu à Azeffoun avec les troupes de Palestine et MCTO qui serait suivi d’un gala artistique animé par Hacène Ahres et Kamel Si Amour. A la wilaya de Boumerdès, les troupes de Burkina Faso et Ghardaïa présenteront leurs spectacles qui seront poursuivis par un gala animé par le chanteur Salim Chaoui. Les troupe Imsouhal et Mali seront à Azazga vers 21h30 et un gala artistique sera animé par Mourad Guerbas. A Mechtras et Ain El Hammam, deux galas sont à l’affiche de la soirée, Mahdi Mezeghrane, groupe Anza et Harzi (Mechtras) et Rabah Asma à Ain El Hammam.
A. G.
