Selon le responsable agricole auprès de la commune d’Imsouhal, la superficie réservée pour la plantation de cerisiers est de 26,05 hectares. Le nombre de ces arbres fruitiers productifs s’élève à 52100. Cette année, une production totale de 651 quintaux, à raison de 25 quintaux à l’hectare, a été enregistrée. Soit une augmentation de 3, 73% par rapport à l’an dernier où le rendement total pour la même superficie n’a pas dépassé les 573q. Néanmoins, malgré cette abondance, « les conditions climatiques ont défavorisé la consistance et la formation du calibre du grain, qui est minuscule. Le goût a également été altéré dont la cause principale est le manque de la pluviométrie durant les mois de mars et d’avril. Ce qui a abîmé les quelques fruits déjà mûris. Les changements climatique n’ont pas permis aux cerises de mûrir dans de bonnes conditions et d’avoir un meilleur goût », dira un agriculteur de la région. Et d’ajouter : « D’ailleurs, cette année, le prix de ce fruit a sensiblement chuté par rapport aux années précédentes. La plupart des arboriculteurs ont préféré laisser leurs fruits s’assécher sur les arbres que de les cueillir pour les vendre à un prix si bas au péril de leurs vies (tomber sur un cerisier). De plus, la période, qui a coïncidé avec le mois de Ramadhan, n’a pas été propice pour la cueillette de ce fruit des rois.
Madjid Aberdache