Dans cette municipalité rurale, le transport scolaire n’est pas assuré pour tous les élèves (collégiens et lycéens). D’après les responsables locaux, le parc roulant de l’APC ne peut pas répondre à toute la population scolaire de la municipalité d’autant plus que les bus sont dans un état vétuste. L’éloignement de certains villages des établissements scolaires ne facilite pas la tâche aux responsables municipaux. Avant-hier, ce sont les élèves du village d’Ath Messaoud qui ont mené une action de rue. Ils ont bloqué le CW107 reliant la commune à Timezrit (Les Issers) avec des objets hétéroclites. Les protestataires, exaspérés après le passage du ticket du transport de 10 DA à 25 DA, demandent aux responsables de l’APC de leur assurer le transport scolaire. » On arrive souvent en retard à l’école. Et comme un mal ne vient jamais seul, voilà que les transporteurs ont décidé d’augmenter les prix du transport. On n’en peut plus. On exige du transport scolaire. La majorité des communes assurent le transport aux élèves des trois paliers scolaires. Nos parents ne peuvent pas nous payer quotidiennement les frais du transport », dira un lycéen. Par ailleurs, une enseignante au collège du chef-lieu dira à ce sujet : » Normalement, ce sont les parents d’élèves qui devront réagir pour remédier à cette situation, pour que la scolarité de leur enfants ne soit pas perturbée ». De leur côté les autorités expliquent cette situation par le manque de bus. « Nous n’avons pas suffisamment de bus. Deux d’entre eux sont en panne. On n’a même pas de quoi les réparer. Les conventions avec les transporteurs privés n’aboutissent pas, parce qu’ils estiment que leur paiement ne se fait pas à temps », nous confiera une source proche de l’APC.
A. O.