Les diplômés en mathématiques fondamentales crient à l’injustice

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Non retenus dans la liste des lauréats du concours de recrutement des enseignants, pour la matière des Maths, les diplômés en mathématiques fondamentales, option analyse et probabilités, ayant participé à ce concours, dont les résultats ont été proclamés le 06 août dernier, dénoncent « leur exclusion arbitraire » en accordant des postes d’emploi à des candidats « non diplômés dans la spécialité en question ». « Pour la troisième année consécutive, les diplômés en mathématiques fondamentales, option analyse et probabilités, de l’université Abderrahmane Mira, se voient encore une fois exclus de la liste des admis au concours de recrutement organisé par la direction de l’éducation de Béjaïa. Sur cette liste figurent des étudiants en recherche opérationnelle, en génie civil, en génie mécanique et statistiques, mais pas des étudiants en mathématiques, qui sont pourtant plus concernés que les autres par le poste d’enseignant en Maths », déplorent ces candidats mécontents dans une déclaration parvenue à notre rédaction. L’autre anomalie soulevée par ces diplômés en mathématiques est la non considération par la DE des six points consacrés à l’intitulé du diplôme. « Tous les candidats admis dans ce concours pour la matière des Maths ont été accrédités par ces six points, alors que leurs diplômes n’est pas dans cette spécialité. C’est arbitraire à l’encontre des diplômés en mathématiques, dont la formation les favorise pour enseigner, alors que les autres spécialités sont destinés pour le travail dans les usines », a-t-on protesté. « Tous ce que nous demandons est la priorité pour les étudiants diplômés en mathématiques fondamentales de l’accès au corps d’enseignant afin que chacun puisse se retrouver dans son domaine », a-t-on réclamé. Pour rappel, les candidats au poste d’enseignant de Tamazight ont dénoncé au lendemain de l’affichage des résultats de ce concours de recrutement, « l’impartialité de la DE » qui « attribue », selon eux, les postes « par piston ».

Boualem Slimani

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