Les habitants du village d’Aït Abdelmoumène, relevant de la commune de Tizi N’Tléta, vivent ces derniers jours la peur au ventre en l’absence de ralentisseurs. Il est à noter que le chemin qui relie les communes de Souk El Tenine et Beni Douala en passant par ce grand village a été revêtu récemment par la direction des travaux publics de Tizi-Ouzou sur une longueur de plus de 6 kilomètres. Les habitants de ce grand village, qui ont signalé la menace que représentent les chauffards, demandent aux responsables de la municipalité l’installation de ralentisseurs afin d’éviter d’éventuels accidents. M. Ammarkhoudja Hamid, président du comité du village d’Ighil N’Ath Chila, que nous avons abordé dira à ce sujet : « Les responsables de l’APC de Tizi N’Tléta ont été saisis pour ériger des dos d’ânes le long de ce tronçon, mais jusqu’à présent rien n’a été fait pour écarter la menace. Le réseau routier a récemment été revêtu. Faute de ralentisseurs, des chauffards n’hésitent pas à appuyer sur le champignon mettant ainsi en danger leur vie et celles des autres ». Notre interlocuteur a mis les responsables locaux devant le fait accompli. « Des accidents peuvent survenir à tout moment. D’ailleurs, un cas a été enregistré la semaine dernière. Un automobiliste a dérapé après avoir perdu le contrôle de sa voiture. Heureusement qu’il n’a pas engendré des dégâts. D’après des témoins oculaires, un drame a été évité de justesse. Les responsables consternés doivent intervenir pour mettre des ralentisseurs, afin de mettre un terme au danger d’autant plus que la rentrée scolaire interviendra dans quelques semaines », dit-il. Des habitants de plusieurs quartiers n’ont pas resté de marbre devant cette situation menaçante. « Plusieurs citoyens ont mis en place des ralentisseurs de terre provisoirement, pour mettre leurs enfants et les personnes âgées notamment hors du danger. Cela s’avère insuffisant pour y remédier, mais c’est un moyen d’atténuer, un tant soit peu, le risque ». Même son de cloche du côté du quartier d’Aït Graiche du village Cheurfa. « Ce tronçon présente un sérieux danger surtout pour les enfants. L’installation de ralentisseurs est plus que souhaitable avant que l’irréparable ne soit produit », dira le président du comité du village.
A. G.
