Des employés s’élèvent contre le maire

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Dans une requête adressée au procureur de la République ainsi qu’aux différents responsables de la wilaya de Bouira et dont nous détenons une copie, un groupe d’employés de l’APC d’Aghbalou, à une cinquantaine de kilomètres à l’est de la wilaya de Bouira, s’Est élevé contre « les agissements du P/APC » qu’ils qualifient d’arbitraires. 

En effet, les signataires de cette requête se disent victimes d’un certain nombre de mesures et de décisions visant, selon eux, à les intimider. Selon ces employés, les mesures disciplinaires prises à leur encontre ont été décidés quelques jours après avoir dénoncé à travers un rapport adressé aux autorités locales, l’installation d’une caméra de surveillance à l’intérieur des sanitaires de la mairie. « Juste après avoir lu le premier rapport, où nous avions dénoncé l’installation d’une caméra de surveillance à l’intérieur des sanitaires, le premier responsable de l’APC, et au lieu d’ouvrir une enquête pour démasquer les auteurs de cette atteinte, a tout simplement décidé de nous envoyer des décisions de transferts et de réaffectations à d’autres postes, en nous privant par la même occasion des primes. Pire encore, le chef de service de l’état civile a été privé de son statut d’administrateur et réaffecté au service de l’AEP en simple employé ! », lit-on dans la même déclaration. Les intéressés que nous avons reçus dans notre bureau qualifient « d’abusifs et d’arbitraires » les mutations dont ils ont fait l’objet. « Comment peut-on m’accuser de mauvais comportement après quinze ans de bons et loyaux services au cours desquels j’ai même assumé plusieurs responsabilités ? », s’interroge Sadek. D’ailleurs, ajoute-t-il, « les citoyens de notre localité ont attesté de l’exemplarité de notre comportement envers eux ! ». Les mêmes employés qui remettent en cause les décisions du P/APC de cette localité les assimilent à une sorte de représailles. Ils lui reprochent aussi les accointances dans la prise des décisions administratives. Le collectif des travailleurs conclut sa lettre de doléances par l’interpellation des pouvoirs publics afin de « réagir et annuler les décisions de mutations et de les réhabiliter dans leurs droits ». A noter, enfin, que nous avons essayé de joindre le responsable en question à plusieurs reprises pour connaître sa version des faits, mais en vain.    

             

  O. K.

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