Pour le responsable des services vétérinaires auprès du ministère de l’Agriculture, il n’y a aucune crainte à se faire concernant la viande ovine.
Après la panique générale induite par la fièvre aphteuse, engendrant une angoisse aussi bien chez les éleveurs qu’auprès des consommateurs lesquels, par précaution, ont non seulement préféré se rabattre sur la viande blanche, mais, plus grave, craignaient que le rituel de l’Aïd ne soit compromis, voilà que le directeur des services vétérinaires au ministère de l’Agriculture, Karim Boughalem, a mis fin à cette crainte en annonçant, depuis Chlef, que le cheptel ovin n’est pas du tout touché par cette épidémie, suite aux résultats négatifs des analyses et prélèvements effectués au niveau de la wilaya de Bouira où une suspicion sur l’existence de cas de fièvre aphteuse touchant le cheptel ovin avait été signalée. Pour le responsable des services vétérinaires auprès du ministère de l’Agriculture, il n’y a aucune crainte à se faire concernant la viande ovine. Ce qui ne manquera pas de rassurer les citoyens quant à l’inexistence de risque à prendre et à accomplir, comme à l’accoutumée, le rituel de l’Aïd. « Jusqu’à présent, aucun cas de cette épizootie n’a été encore enregistré. Et s’il y avait des cas avérés, nous serions les premiers à les déclarer’’, a indiqué Karim Boughalem, comme pour balayer d’un revers de manche cette folle inquiétude des citoyens. De plus, ce qui s’apparente à une bonne nouvelle concernant l’abattage du mouton le jour de l’Aïd, prend toute sa signification quand on sait que cette épidémie est en train d’être circonscrite suite aux mesures draconiennes prises par le ministère de l’Agriculture afin d’empêcher la propagation du virus en procédant à l’abattage de toutes les bêtes infectées et à la vaccination partielle autour des foyers infectés en attendant de le généraliser à l’ensemble de la race bovine à travers le territoire national. En attendant, toutes les mesures sanitaires ont été prises par le département de Abdelouahab Nouri pour stopper la propagation de cette épidémie en procédant, dès l’apparition des premiers cas touchés, à la fermeture de tous les marchés à bestiaux au niveau national et à l’interdiction de tout déplacement des bêtes sans une autorisation vétérinaire. Quant à la problématique de l’insuffisance de vaccins pour contenir l’ensemble de la race bovine existante en Algérie, il faut savoir que « la distribution totale des 900.000 doses prévues pour la lutte contre la fièvre aphteuse interviendra vers la fin du mois en cours « , avait souligné avant-hier, l’inspecteur général des services vétérinaires au ministère, Abdelmalek Bouhbal, avant d’ajouter que les nouvelles quantités de vaccins arriveront graduellement aux services vétérinaires des wilayas concernées. Ce dernier a également indiqué que « chaque wilaya aura son quota de vaccins en fonction de l’exposition de son cheptel bovin à cette maladie virale signalée jusque-là dans 22 wilayas du pays.
Ferhat Zafane