Les riverains dénoncent et avertissent

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Dans une requête, datée du 16 août courant, à laquelle est annexée une pétition comportant des dizaines de signatures, dont une copie nous a été remise, les riverains à l’ancien siège de la garde communale, sis au quartier nord du chef-lieu d’Ahnif, dénoncent l’abandon de cette structure depuis la dissolution de ce corps paramilitaire en 2012.

Cet édifice a été transformé en lieu de débauche où se pratiquent toutes les délinquances imaginables après que des voyous lui ont arraché portes et fenêtres. Ils ont même pratiqué des ouvertures dans les murs pour accéder à l’intérieur où ils s’adonnent à des activités qui portent atteinte à la quiétude de la cité et la tranquillité des résidants. Des tapages nocturnes, des bagarres plongent l’endroit dans une insécurité totale et terrorisent les citoyens qui n’osent pas mettre le nez dehors de peur des risques d’agression. Ces voyous ne se contrôlent plus étant constamment sous l’effet de l’alcool et des psychopathes qui coulent à flots en cet endroit dès la tombée de la nuit. Sur les lieux, nous avons pu constater de visu, avec horreur, que non seulement la bâtisse est transformée en un lieu de rencontre des délinquants, mais elle ressemble aussi à un authentique dépotoir d’ordures qui s’amoncellent en tas nauséabonds dans la cour ainsi que dans toutes les chambres. Bien plus grave, la bâtisse ayant subi d’importantes agressions tant humaines que climatiques, menace carrément ruine. Nous avons été sidérés de tomber lors de notre tournée à l’intérieur, dimanche dernier, en compagnie de quelques citoyens sur un groupe d’une quinzaine de jeunes dont l’âge varie entre 10 à 15 ans qui s’adonnent, avec passion, à des parties de poker à l’intérieur de ce qui a été le dortoir au milieu d’effroyables immondices d’où se dégagent d’insupportables puanteurs. En plus de réunir tous les délinquants de la localité ce lieu risque fort de devenir un impressionnant foyer d’épidémie en plein milieu d’un quartier résidentiel à forte concentration démographique et à proximité de la maison de jeunes qui affiche, elle-même, des dégradations forts apparentes. Les citoyens venus à notre rencontre font part d’un rejet de responsabilité des différents corps de sécurité auxquels ils se sont adressés pour une histoire de compétence de circonscription, leur a-t-on expliqué. En désespoir de cause, les riverains menacent de passer à des actions de rue dans le cas où leur requête n’aurait pas d’écho auprès des autorités concernées.

Oulaid Soualah

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