La commune d’Aït R’zine a bénéficié d’un quota de 10 logements sociaux de type public locatif (LPL), apprend-on de source sûre. D’après un responsable de la municipalité ce projet immobilier, inscrit à l’indicatif du promoteur public l’OPGI, est alloué dans le cadre du programme de l’année 2013. La réalisation de ces appartements, nous informe-t-on, est projetée à hauteur de Guendouze, le chef-lieu de la commune. Une année s’est déjà écoulée et le projet n’a pas encore connu un début de concrétisation, au grand désespoir des innombrables familles en attente d’un logement et pour lesquelles les autres formules sont inaccessibles. « Nous avons l’espoir de voir les pouvoirs publics donner un contenu concret à ces logements. Néanmoins le retard, aussi long qu’inexplicable, pris dans leur mise en chantier, nous rend de plus en plus sceptiques », affirme, sur une pointe d’amertume, un vieux père de famille de Guendouze. « J’habite depuis de longues années dans des conditions lamentables et je prie de routes mes forces pour que ces logements ne restent pas du domaine platonique », renchérit un autre citoyen d’Aït R’zine, qui avoue se sustenter de chimère, en caressant le rêve d’un lendemain meilleur. Mon destin, confesse-t-il, est intimement lié au devenir de ces logements sociaux.
N.M.