Dans la nuit du samedi à dimanche derniers, vers vingt deux heures trente minutes, un incendie s’est déclaré dans un atelier de confection de robes kabyles, ayant pignon sur la nouvelle grande avenue du centre-ville de Tizi-Gheniff, ainsi que dans le magasin mitoyen servant d’entrepôt et de point de vente. En effet, selon le propriétaire de l’atelier, l’incendie avait été causé par un court circuit électrique. « Lorsque nous avions constaté que le garage qui servait d’atelier de confection et où je mettais mon véhicule durant la nuit avait pris feu, j’avais immédiatement coupé le courant électrique ainsi que l’arrivée du gaz alors que déjà les riverains et les secouristes volontaires n’avaient pas hésité à forcer le rideau du garage pour non seulement éteindre les flammes mais également pour sauver le matériel entreposé », nous a confié notre interlocuteur. Néanmoins, alors que les secouristes s’occupaient de l’atelier de confection, les flammes atteignirent et se propagèrent dans le grand magasin mitoyen qui servait d’entrepôt et de point de vente. « Si dans le premier garage, on avait pu sauver tout le matériel ainsi que mon véhicule, il n’en était pas de même pour le magasin de vente où tout a été brûlé », ajoutera notre interlocuteur. Par ailleurs, aussitôt alertés, les éléments de la Protection civile de l’unité de Draa El-Mizan se sont rendus sur les lieux alors que l’incendie avait déjà été circonscris par les secouristes volontaires ainsi que par les voisins. « Effectivement, à l’avenir, lorsque l’annexe de l’unité de la Protection civile de Tizi-Gheniff sera fonctionnelle, nous n’enregistrerons plus de tels dégâts, car les sapeurs pompiers seront sur les lieux du sinistre, comme celui-ci, en moins de trois minutes et tout au plus cinq minutes alors qu’une intervention, malgré toute la promptitude reconnue pour ses interventions de l’unité de Draa El-Mizan, il faut compter au moins plus d’une trentaine de minutes », nous a confié un badaud.
Essaid Mouas