C’est parti à Tizi-Ouzou…

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L’opération de dépôt des dossiers d’indemnisation des éleveurs dont le cheptel a été atteint par la fièvre aphteuse a débuté avant-hier, dimanche, au niveau des services agricoles de la wilaya de Tizi-Ouzou, a-t-on observé sur place. La Commission installée au niveau des services agricoles de la wilaya à l’effet de réceptionner et d’étudier les dossiers a, dors et déjà commencé sa mission.  En effet, la commission, composée de vétérinaires et de cadres des services agricoles, a débuté le traitement des dossiers d’indemnisation depuis dimanche dernier au niveau de la  Direction des services agricoles locale. Les dossiers des éleveurs concernés par cette indemnisation ont été déposés, comme prévu, par les subdivisions agricoles des différentes localités touchées par le virus aphteux au niveau de ladite direction. Concernant le dossier d’indemnisation, comme nous l’avons dit dans nos précédentes éditions, il est composé d’une déclaration du foyer, d’un ordre d’abattage sanitaire établi par l’inspection vétérinaire de wilaya, d’un certificat d’abattage sanitaire et/ou destruction dans le cas où la bête est morte des suites de la maladie, du procès verbal d’enfouissement et de celui de la désinfection de l’étable. Une fois que le dossier est constitué l’inspecteur vétérinaire de wilaya procèdera à son dépôt auprès de la Direction des Services Agricoles (DSA) qui, après traitement, établira une décision de financement qui sera transmise à l’agence de la Banque Algérienne de Développement Rural (BADR) la plus proche du lieu de résidence de l’éleveur qui s’occupera du versement de l’indemnisation selon le barème établi par le ministère de l’Agriculture. Les éleveurs touchés par ce sinistre percevront 80% du prix réel de l’animal, tandis que les 20% restants seront récupérés par l’éleveur après la vente de la viande provenant de cet abattage. Depuis son apparition en juillet dernier, la fièvre aphteuse a touché 38 communes sur les 67 que compte la wilaya de Tizi-Ouzou, y décimant plus de 1 200 bêtes et le bilan ne cesse de s’alourdir malgré les dispositions prises par les services agricoles, entre autres, la compagne de vaccination qui ce poursuit toujours.

Karima Talis

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