Il y a des comportements négatifs dans notre société qui dénotent de ce sempiternel mépris à la cité et aux règlements les plus élémentaires. Au village Ath Bouali, pour ne citer que cette localité l’entreposage des matériaux de construction et autres gravats sur les accotements des différents chemins et accès publics semble s’inscrire dans la durée et devenir une habitude enracinée chez les habitants qui voient les lieux publics comme un prolongement de leurs propriétés privées. En effet, rien que pour le chemin communal, qui passe par ce village, il y a des dizaines de points où des monticules de graviers, de sable et autres tas de parpaings et de briques sont déposés sur les accotements, voire même sur une partie de la chaussée, pour une durée qui va jusqu’à des mois entiers, sans que personne ne daigne dénoncer cet état de fait. Cette situation crée d’énormes désagréments aux automobilistes, particulièrement aux transporteurs de voyageurs, qui ne savent plus à quel saint se vouer, pour que la chaussée leur soit complètement dégagée, afin qu’ils puissent effectuer leur travail dans de meilleures conditions. Ces amoncellements, comme nous l’avons constaté rétrécissent la chaussée, créant le plus souvent des bouchons monstres. « Les habitants ne doivent pas déposer les matériaux de construction sur les accotements de la route. Les piétons et les automobilistes sont souvent contraints à slalomer entre ces monticules de sable et de gravier au péril de leur vie », se désole un villageois.
Y. Samir
