Ath Vouali interpelle le ministre de l’énergie

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Dans une longue requête adressée au ministre de l’Energie et des Mines, et dont une copie nous a été remise, l’association Tidukla, du village Ath Vouali, dénonce « l’anarchie qui règne dans la distribution de l’énergie électrique ». D’après les rédacteurs du communiqué cette anarchie a mené à d’incessantes chutes de tension et à d’énormes retards dans les opérations de réhabilitation du réseau de distribution qui mènent la vie dure aux citoyens. Entre autres localités touchées, l’association cite les cités Ighil N’Vouali, Thizerviline et Amellal. Les villageois se disent exaspérés de voir se détériorer leurs appareils électroménagers. Leurs réfrigérateurs, télévisions, climatiseurs et autres micro-ordinateurs, ne cessent de tomber en panne, à cause de l’instabilité du courant électrique. L’association compte d’ailleurs, au nom des citoyens, exiger des dédommagements à SONELGAZ, après avoir dressé une liste détaillée des équipements endommagés dans chaque foyer. Les responsables de ladite association interpellent également les responsables de la SONELGAZ, afin qu’ils renforcent le réseau électrique du village, notamment en réalisant deux nouveaux postes transformateurs. A propos de la vétusté du réseau de distribution, il est mentionné dans ladite requête que les quartiers Tahriqt, Tajmaat, et Inourar n’ont pas été raccordé à la nouvelle ligne électrique, à cause de l’arrêt des travaux de réalisation. Tout ceci ajouté au fait que les lignes remplacées par le torsadé ne sont, pour la plupart, pas encore branchées au réseau, donc inopérantes. Comme souligné dans ce rapport, le village continue d’enregistrer des chutes de tension, dues à l’ancienne ligne. Le non raccordement du torsadé alors que celui-ci a été installé dans la moitié du village, est interprété par les responsables de l’association, comme « une défaillance, voir une négligence grave de la part des gestionnaires de ce secteur ». Dans leur requête, dont des copies ont été adressées à toutes les autorités, les membres du bureau de l’association Tidukla font part de signes de « colère et de ras-le-bol collectifs des villageois. Ils évoquent même l’éventualité d’actions de rue pour se faire entendre. La balle est donc chez les pouvoirs publics s’ils veulent apaiser la colère grandissante, fort palpable, dans ce village qui se plaint également de multiples autres carences, telles les fréquentes pénuries d’AEP.

Oulaid Soualah                

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