2 700 registres de commerce électroniques établis

Partager

Depuis le début de l’opération d’informatisation du registre du commerce, à Tizi-Ouzou,  2 700 registres électroniques ont été réalisés. C’est ce que déclarait hier le directeur du commerce local, Doghemane Akacha, qui rappelait que le nombre de commerçants en activité inscrits était de 68 000. Le lancement du registre du commerce informatique a débuté au mois de juin dernier à Tizi-Ouzou, à l’instar des autres wilayas du pays. Depuis le début de cette opération, ce sont 2 700 registres de commerce électroniques qui ont été retirés. M. Doguemane Akacha affirme qu’il s’agit là du chiffre arrêté le 30 du mois en cours. Il ajoutera que la récupération du document se fait à raison de 70 retraits par jour. Le directeur souligne par la même occasion que l’opération qui se fait au niveau du bureau régional du centre national du registre de commerce « se passe dans de bonnes conditions », précisant néanmoins que ce n’était pas encore l’affluence. En effet, sur les 68 000 commerçants en activité recensés dans la région, un travail important est encore à faire avant que le document ne soit élargi à tous les concernés. Le directeur du secteur profite de l’occasion pour rappeler les buts et objectifs visés par la création de ce nouveau procédé. Il s’agit notamment de « l’inviolabilité des informations contenues dans chaque registre et relatives aux commerçant lui-même et à son activité pratiquée ». Une façon, souligne-t-il de « mettre un terme au phénomène de falsification d’informations très répandu ». Notamment après la mise en place du format en carte magnétique du registre qui interviendra comme annoncé par le ministre lui-même à la fin de l’année en cours. Le responsable précise par ailleurs que dans un premier temps « ce n’est que le centre national du registre de commerce qui disposera des moyens nécessaires pour la lecture de ces cartes une fois mises en circulation ». Ceci, en attendant « la création d’un site registre et de la dotation des administrations compétentes, à l’image des directions du commerce, de lecteurs ». Une manière de permettre « l’échange des informations entre les administrations ». L’avènement du registre commercial électronique constitue un bond qualitatif en matière de contrôle et de communication des informations, grâce à l’usage des TIC et notamment les technologies. L’ex-ministre du Commerce soulignait au lancement du document que « Le registre du commerce numérique va permettre une meilleure visibilité pour les pouvoirs publics dans le mouvement d’enregistrement, de modification ou de radiation, afin de mettre fin aux actes de falsifications des extraits du registre ». Dans un premier temps, il n’a été procédé à l’introduction du nouveau document à l’informatisation que des nouveaux registres du commerce. Avant d’être élargi aux anciens, et lancé par la suite ailleurs, dans les autres régions du pays. La nouvelle procédure rentre aussi dans le cadre du projet de modernisation du Centre national du registre de commerce (CNRC) afin d’améliorer le service public. 

T. Ch.

Partager