Le lycée ravagé par les flammes

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Le lycée de Boudjima, dans la daïra de Makouda, au nord-est du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, a été ravagé hier, par les flammes, suite à un court-circuit survenu sur le réseau électrique, a-t-on appris d’une source locale, qui avance que les salles de classe et le réfectoire ont subi d’importants dégâts. 

L’incident a été enregistré aux environs de 14h, indique la même source, affirmant que les secours de la protection civile sont intervenus pour éteindre le feu, « mais malheureusement, les flammes ont anéanti tout l’établissement, à l’exception du bloc administratif ». Il est à noter que l’année écoulée, les responsables concernés avaient affecté la moitié des lycéens vers le collège d’enseignement moyen (CEM) à cause de l’insuffisance de places et d’espace d’accueil, alors que l’autre moitié étudiait dans des salles en préfabriqué. Il convient  également de rappeler que cet établissement secondaire, qui a été édifié en préfabriqué il y a de cela une quinzaine d’année, a également subi des dégâts, lors des intempéries qu’a connu la région, il y a deux ans, qui a vu des classes s’effondrer après les chutes de neige, indique la même source.  Contacté par nos soins, M. Annouche Mohamed, l’adjoint au maire de Boudjima, dédramatise  la situation, tenant à rassurer les élèves, tout en réfutant les spéculations des uns et des autres en déclarant que « seul le réfectoire est endommagé. Les autres structures, à savoir le bloc administratif et les salles de classes pédagogiques n’ont pas été touchées par le départ de feu ».  Pour ce qui est des dégâts engendrés par l’incendie, M. Annouche avance que « deux chambres froides, deux cuisinières, des chaises et des tables ont été pris par le feu ». Interrogé également sur le sort du projet portant réalisation d’un nouveau lycée, notre interlocuteur souligne que celui-ci aurait dû être déjà réceptionné si l’entreprise avait respecté le délai imparti. Hors, regrette-t-il « le projet a connu un retard considérable et sa mise en service ne sera pas pour demain !». Ce qu’il faut dire, c’est que la rentrée scolaire pour cet établissement sera forcement perturbée, comme l’année précédente d’ailleurs, mais à un degré un peu plus élevé car les élèves seront forcément perturbés après cet incendie qui a ravagé leur établissement, que ce soit partiellement ou totalement. Sur ce point, notre interlocuteur dira qu’une proposition relative à des réaménagements des heures d’étude et de scolarisation a été faite au proviseur de l’établissement, « au moins le temps qu’il faut pour acquérir un nouveau matériel». D’ici là la rentrée des classes ne sera pas facile pour les élèves, ajoute notre interlocuteur, selon lequel « il faut que tout le monde s’implique pour gérer cette situation qui s’annonce d’ores et déjà dure ».   Les parents d’élèves, qui ont déjà tiré la sonnette d’alarme il y a de cela des années, quant à l’état des lieux qui règne à l’intérieur de cet établissement en préfabriqué. Cet accident ne vient qu’accentuer les craintes d’une scolarité chaotique de leur enfants.

A. G.

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