Dans toute la commune d’Ath Mansour, il n’y a qu’un seul point de vente de journaux. Il se trouve à Taourirt, le chef-lieu communal. C’est un libraire qui revend les journaux en ajoutant 5 da de plus pour chaque quotidien ou hebdomadaire. Cela ne dissuade pas, semble-t-il, les lecteurs d’acheter leurs journaux préférés. En face de cette librairie, il y a des cafétérias, là où les lecteurs s’attablent autour d’un café tout en lisant les dernières nouvelles nationales et internationales. Pour avoir son journal, le lecteur doit se rendre dans la matinée chez ce buraliste, car les lecteurs, ici, à Taourirt, s’arrachent les journaux comme des petits pains! Vers dix heures, il ne reste dans cette librairie que quelques hebdomadaires et quotidiens. «Faute de lieux et de moyens de distraction, les jeunes se rabattent sur les cafés où ils passe le plus clair de leur temps durant lequel ils lisent des quotidiens de sport et autre tout en sirotant du café et autres boissons. Les deux cybercafés que compte notre village n’ouvrent qu’à partir de 10 h, alors, en attendant, on achète les journaux pour être au courant de l’actualité nationale et internationale », nous dira un jeune lecteur de cette localité. Malgré que les journaux sont vendus avec 5 da de plus par rapport aux prix pratiqués ailleurs, les lecteurs au niveau de ce village ne rechignent pas à en acheter.
Y. S.