La vallée de la Soummam n’est pas épargnée

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La multiplication des décharges sauvages et autres dépotoirs a atteint des proportions alarmantes dans les localités situées dans la vallée de la Soummam. Aucune commune, aucun village n’est épargné par la prolifération inquiétante des ordures ménagères, qui empoisonnent le quotidien aux habitants. La gestion des déchets est un problème que les autorités locales n’arrivent pas à résoudre. Des solutions urgentes doivent être trouvées, car la situation environnementale ne cesse de se dégrader. En l’absence de déchetteries réglementées ou de centres d’enfouissement techniques, les différentes communes de cette région se voient contraintes de jeter leurs ordures ménagères dans les rivières. Les oueds Sahel et Soummam sont devenus des décharges à ciel ouvert. Cela tend à devenir une véritable crise, du moment que les riverains de plus en plus nombreux, grondent en s’opposant au jet des déchets arguant qu’ils sont indisposés par les fumées et les odeurs qui se dégagent de ces décharges. « Nous vivons à proximité de la décharge d’Ichikar, où toutes les ordures des communes de Boudjellil et Tazmalt y sont jetées quotidiennement. Il y a beaucoup de riverains qui souffrent d’allergie et de maladies respiratoires à cause de ces décharges. Les autorités communales doivent penser à réaliser plutôt des CET pour en finir avec ce problème », nous dira un citoyen, habitant à quelques encablures de la décharge publique d’Ichikar, située en plein lit de l’oued Sahel, à équidistance entre les commune de Boudjellil et de Tazmalt. Les riverains de cette région ont, maintes fois, empêché les éboueurs des communes limitrophes de jeter les ordures dans cette décharge. Ce ne sont malheureusement pas que les agglomérations et les rivières qui sont transformées en dépotoirs, les routes et les chemins passant par la vallée de la Soummam sont jonchés de détritus. Les pouvoirs publics doivent trouver une solution, en urgence, à ce problème qui met à mal et nuit à l’environnement.                                        

Syphax Y.

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