La polyclinique d’Ait R’zine, sise à hauteur de Guendouze, le chef lieu communal, est dépourvue d’un service de radiologie, au grand dam de la population locale qui se voit ainsi contrainte de faire de longs déplacements pour bénéficier de pareille prestation.
Pourtant, un appareil de radiologie a été acquis depuis des lustres. Néanmoins, sa mise en service a buté sur des contraintes de taille. « Le fonctionnement d’un tel équipement médical requiert la disponibilité d’une puissance électrique adaptée. Or, le réseau, de par sa saturation et sa vétusté est en butte à des chutes itératives de tension », explique un responsable local de la santé ajoutant que « le secteur sanitaire souffre aussi d’un déficit en personnel, notamment en opérateurs de radiologie ». Interrogé à ce sujet, M. Dahmani, le maire d’Ait R’zine, laisse clairement entendre que la contrainte, en rapport avec l’absence d’un poste transformateur électrique, est en passe d’être levée. « Le projet de réalisation d’une niche, pour abriter cet équipement, est en voie d’achèvement », déclare-t-il. En revanche, l’affectation d’un agent, pour faire fonctionner l’appareil de radiologie ne semble pas être à l’ordre du jour. En tout état de cause, les usagers des structures de la santé de la région ne peuvent entrevoir le bout du tunnel, du moins dans un avenir proche. « C’est absurde de disposer d’un équipement et d’inviter l’infortuné malade à se rendre dans d’autres structures de santé » dira, scandalisé un jeune père de famille du village Bouchekfa. Et à un autre citoyen de Guendouze de faire chorus : « A quoi bon acheter à prix d’or du matériel, si on ne s’en sert pas ? ».
N. M.
