Engouement pour les sports de combat

Partager

L’engouement de la masse juvénile de la daïra de M’Chedallah pour les arts martiaux ou les sports de combat est en nette progression ces dernières années. Presque tous les jeunes et moins jeunes pratiquent les différentes disciplines que comportent les sports de combat. Que ce soit dans la commune d’Ath Mansour, M’Chedallah, Chorfa ou Ahnif, les arts martiaux attirent de plus en plus d’adeptes qui pratiquent ces sports depuis leur jeune âge. Ils ont pour nom : karaté full-contact, taekwondo, kung-fu, ki shintaï jutsu, kick-boxing et bien d’autres disciplines, lesquelles sont en vogue dans ces contrées. Des dizaines de clubs spécialisés dans différents arts ont vu le jour. Néanmoins, en dépit du manque de moyens et surtout de l’inexistence des salles de sports appropriées, des résultats inespérés et plus qu’honorables ont été décrochés par les athlètes des différents clubs activant dans cette circonscription. En effet, plusieurs clubs spécialisés dans les arts martiaux ont vu naître des champions d’Algérie et de wilaya, dans toutes les catégories d’âge, au grand bonheur des concernés et de leurs clubs. Sur un autre registre, l’intérêt grandissant pour les sports de combat exprimés par des pans entiers de la masse juvénile répond beaucoup plus, au-delà des ambitions des professionnels de quelques-uns à devenir champions, au besoin de l’apprentissage de l’autodéfense. Par les temps qui courent, il est devenu impérieux de savoir se défendre en cas d’agression. Ce qui pousse les jeunes à apprendre les arts martiaux qui leur permettent de se défendre contre d’éventuels agresseurs. « Moi, je pratique le taekwondo dans un club à Toghza. Je le fais pour faire du sport et pour me défendre aussi, car j’habite un peu loin du centre du village », nous dit Mohamed, 15 ans. Les sports de combat intéressent, également, les parents dans cette région, car ils veulent que leurs rejetons apprennent à se défendre seuls. «J’emmène mon fils chaque soir dans un club de karaté pour qu’il apprenne à se défendre », nous dit, pour sa part, un père de famille.

Y. Samir

Partager