Les arriérés de salaires des anciens élus non encore payés

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Les ex-élus à l’APC de Boghni n’ont pas encore perçu leurs arrièrés de salaires inhérents à “la période d’après la dissolution de l’APC. Il sont trois élus à souffrir de cette situation depuis le 19 juillet 2005, date de signature des titres de congé de deux mois les concernant.Pour eux, cela devait être synonyme de prise en charge par l’APC du payement de cette échéance, d’autant que des assurances ont été données par les services de la daïra aux concernés. Mais, a cause de certaines tracasseries administratives dont l’origine provient des services de la wilaya qui, apparemment, n’arrivent pas à trancher sur le cas des élus “déchus” de leurs mandats et auxquels l’administration a accordé l’avantage cité précédement. Selon le secrétaire général de l’APC de Boghni, très au fait de ce problème, “ce dossier est traité au niveau de la wilaya qui, à son tour, attend toujours une décision du ministère de l’Interieur pour régler définitivement ce cas soulevé par plusieurs élus de la wilaya de Tizi Ouzou”.En outre, indépendemment de ce problème, le deuxième vice-président de l’Exécutif communal sortant, nous a aussi soulevé une autre question d’importance qui, en principe, ne devait pas se poser. Il s’agit, entre autres, du grand retard consenti pour régulariser la situation comptable des reintégrés dans les postes de travail, d’origine.En effet, selon notre interlocuteur, à ce jour, son traitement mensuel n’a pas été effectué à cause des mêmes blocages. De ce fait, ces pères de familles se retrouvent sans ressources depuis plus de 5 mois, ce qui les contraints parfois à s’endetter sans le vouloir.A signaler enfin que le corps enseignant et des adjoints de l’éducation est celui qui est le plus confronté à cet état de fait, une manière d’affirmer que cette corporation est frappé par le signe indien.

M. Haddadi

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