Les travaux de l’APW, consacrés à l’étude et à l’adoption du budget supplémentaire (BS), se sont achevés tard dans l’après-midi de lundi dernier, non sans avoir épuisé, l’ordre du jour, unique et adopté à l’unanimité des présents (32 voix pour) le document financier qui leur a été soumis par l’administration.La particularité de ce document, présenté par la Commission des finances de l’APW, réside dans le fait qu’il n’y a pas eu beaucoup d’amendements par rapport à la mouture concoctée par la DAL. Le seul correctif important à signaler est celui concernant le chapitre 979 (l’aide aux communes), qui a bénéficié d’une enveloppe de 60 milliards de centimes, soit une augmentation de 35 milliards par rapport aux prévisions du BP. Le P/APW justifiera cette hausse conséquente “par la nécessité pour l’APW de se rapprocher le plus rapidement des préoccupations des communes”, (écoles, chauffage, AEP…). Parmi les critiques formulées par les élus, celle qui revient le plus souvent, se rapporte à l’élaboration des programmes sectoriels, qui tiennent suffisamment compte des besoins des communes. A défaut d’être associés, ce qui serait l’idéal, les élus émettent le vœu de voir leurs propositions prises en compte. Le budget supplémentaire s’élève à 1 980 064 252,66 DA. Il reprend les termes et prévisions du BP, ajustées et aménagées.Un autre chapitre le 911, sécurité et Protection civile (en fait la garde communale) n’a pas été voté puisque échappant au contrôle de l’assemblée. L’APW demande à ce que ce corps soit pris directement en charge par l’Etat sans que les fonds qui lui sont alloués ne transitent par le budget de wilaya. Sur un budget de 750 795 497,25 DA affecté à ce corps de sécurité, un excédent de 310 764 036,31 DA a été dégagé en 2005, BP+BS confondus ; excèdent dont l’APW demande la réaffectation à un autre chapitre, mal doté ou en tout cas déséquilibré par l’ampleur des besoins. La session, malgré le double clash du groupe RCD, s’est terminé avec le résultat espéré par tous : l’adoption du BS. L’APW, récemment élue, qui s’est dotée de ses instruments de travail, les commissions permanentes et le règlement intérieur a fait montre, à l’occasion de ses premières sessions successives menées au pas de charges, d’un large esprit de responsabilité faisant la part belle à l’essentiel et mettant de côté le superflu, l’accessoire.
M. R.