Tout le cheptel vacciné

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«La fièvre aphteuse est éradiquée dans notre commune », nous confiera une source proche du bureau de vulgarisation agricole. Dans cet ordre d’idées, notre interlocuteur nous dira que tous les bovins sont vaccinés. «  Nos éleveurs sont soulagés. Ils sont vraiment satisfaits », enchaînera le même agent. Plus de neuf cents têtes ont été vaccinées depuis l’arrivée, en août dernier, du premier quota de vaccins. « Dans notre commune, les éleveurs ont répondu à l’opération de vaccination, car ils savaient que leur cheptel était menacé. En tout, treize cas ont été enregistrés dans la commune. Ce n’est pas du tout alarmant », précisera la même source. Les deux mille autres vaccins réceptionnés par la subdivision ont été administrés pour les quelques bêtes de Aïn Zaouïa et une grande partie pour celles de Draâ El-Mizan. « Plus de mille bovins ont été vaccinés pour la seule commune de Draâ El-Mizan. Il s’agit de ceux qui n’ont pas été vaccinés durant la campagne de vaccination lancée entre la fin du mois de mai et le début du mois de juillet derniers. Maintenant, nous pouvons dire qu’il n’y a aucune crainte sur le bétail », indiquera toujours la même source. Certes, cette épizootie est maîtrisée, mais tout de même les services agricoles insistent sur le respect des règles d’hygiène dans les étables d’une part, et d’autre part, le suivi quotidien de toutes les mesures à prendre en cas de l’apparition de symptômes chez certaines bêtes. Du côté des éleveurs, c’est le soulagement. « Vraiment, au lendemain de l’apparition des premiers cas, nous avons eu peur, mais au fur et à mesure que les vaccins arrivaient, les craintes disparaissaient. Dieu merci, les services agricoles ont vite réagi. Nous remercions aussi les vétérinaires qui ont suivi la situation au jour le jour », nous dira cet éleveur d’Ath Ali. Décidemment, à l’approche de l’Aïd El Kébir et la décision d’ouvrir les marchés à bestiaux, une forte pression est attendue au niveau de ces points de vente d’autant plus que contrairement aux années précédentes, la quasi-totalité des citoyens n’ont pas encore acheté leur mouton de l’Aïd.

Amar Ouramdane

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