C’est la sixième école primaire de la commune et c’est la troisième pour le village de Tafoughalt. Donc, après avoir bénéficié d’une deuxième école au début des années 90, ce troisième établissement vient, à point nommé soulager les petits enfants du quartier dit Iâzavène qui faisaient en aller et retour plus de quatre kilomètres à pied pour rejoindre l’école primaire frères Salemkour la plus ancienne. «C’est ce lundi que sera faite sa réception définitive. Nous avons programmé de la nettoyer et puis d’y acheminer, au cours de la semaine, tout le mobilier nécessaire pour son fonctionnement. Sa carte scolaire est prête. Les élèves y prendront place au plus tard la semaine prochaine», nous confiera le maire d’Ait Yahia Moussa. Ainsi, les classes au niveau de l’école frères Salemkour seront quelques peu allégées. «Nous avons, par exemple en première année, plus de trente trois élèves. Avec le départ de neuf à dix élèves, il y restera une vingtaine. C’est quand même soulageant», nous dira une enseignante de cet établissement. Quant aux effectifs dans les classes de cette nouvelle école, ils seront très acceptables car certaines divisions pédagogiques ne dépasseront pas la dizaine d’enfants. Par ailleurs, le P/APC nous apprendra que la cantine scolaire réalisée à l’école primaire de Tifaou ouvrira ses portes incessamment. «Juste quelques jours après les autres. D’ailleurs, tout son matériel est prêt. Elle sera opérationnelle au plus tard au début du mois prochain», confirmera notre interlocuteur. Dans le même ordre d’idées, l’édile communal souhaite que le CEM Base 5 en cours de réalisation et dont les travaux ont atteint plus de 95% ouvrira ses portes, au plus tard, au début du deuxième trimestre. «En principe, il sera mis en service cette année », poursuivra-t-il. Cet établissement est réalisé afin de délocaliser celui du chef-lieu, baptisé frères Oudni, dont les infrastructures ne répondent plus aux collégiens. «Il ressemble à un bidonville. Les classes sont vieilles. Les autres structures ont été réalisées anarchiquement. Comme, il est entouré de logements et d’un détachement militaire. Nous y suffoquons aussi bien en été qu’en hiver», jugera de son côté ce professeur approché au sujet des conditions de travail dans cette ancienne école primaire transformée en collège.
Amar Ouramdane
