La briqueterie NBS fermée

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Une autre société du tissu économique local d’Amizour, la nouvelle briqueterie Soummam (NBS) du secteur privé en l’occurrence, a déclaré faillite et a mis fin à toute activité depuis fin juillet dernier, entraînant la perte d’une dizaine d’emplois. Avec le cas de la SOCERCA mise en liquidation le 20 août dernier et la fermeture de la briqueterie NBS, la région d’Amizour ressent un froid dans le dos en plein été. Au moins 200 postes d’emplois sont d’ores et déjà perdus, avec une conséquence, d’abord, sociale, de voir ces travailleurs mis à la porte pour rejoindre la longue liste des chômeurs, puis économique, mettant en ruine le petit tissu industriel local pouvant décourager les futurs investisseurs. Pour le cas de la briqueterie, il faut rappeler que depuis le décès de son patron en 2007, l’activité commença à connaître une véritable décadence. Des travailleurs encouragés au départ volontaire, des équipements abîmés,… le tout a mis l’unité de production de la brique rouge à genou, alors que les secteurs du bâtiment et de l’habitat sont en plein essor. Selon le communiqué de l’administration de l’unité daté du 24 juillet dernier, reconnaissant «la situation désastreuse et l’impossibilité de continuer à travailler, vu le cumul des charges constantes» avec un impact sur la chute de la production, il a été notifié la fin des relations de travail des 50 agents restants. La situation financière est le premier prétexte qui pousse ces entreprises à la dissolution, en mettant à la porte leurs employés. C’est le cas des briquetiers d’Amizour qui, dans une correspondance adressée aux autorités, rejettent cette manière de les remercier et dénoncent le fait que leur patron n’a pas respecté les règles et les lois de la liquidation, en exigeant un protocole d’accord stipulé par la réglementation. Ces ex employés de la NBS, livrés à eux même, observent des sit-in chaque semaine devant leur usine et appellent les pouvoirs publics et le syndicat UGTA à intervenir pour appeler le patron de la NBS à respecter les modalités de dissolution.

Nadir Touati

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