Les habitants du quartier Amalou Boufay, relevant du village Ait Abdelmoumène, ne savent plus à quel saint se vouer pour voir leur problème résolu. Selon ces derniers, l’air est devenu irrespirable à des centaines de mètres à la ronde suite à une défection du réseau d’assainissement touché durant les travaux d’ouverture d’une piste reliant Ouaghrizen à Igharbiyen. « L’odeur est pestilente, nauséabonde ! Nous ne pouvons plus y respirer. L’entreprise a endommagé les buses lors des travaux d’ouverture de cette piste et elle n’a pas daigné faire les travaux d’entretien et cela dure depuis maintenant plus de cinq mois », clame un habitant. Contacté par nos soins, M. Ammarkhoudja Hamid, président du comité de village, affirme que ces égouts coulent à ciel ouvert depuis plus de cinq mois. « Les habitants ont à maintes reprises saisi le premier responsable de la commune, mais en vain ! Ce dernier leur a promis de lancer les travaux d’entretien, mais quand ? Les habitants vivent des pires moments, notamment avec ces grandes chaleurs d’où un danger éminent sur la santé des riverains et surtout des enfants », dira-t-il. Le même membre du comité du village révèle que pas loin qu’hier, une délégation composée de membres des comités du village ont saisi le chef de daïra des Ouadhias et la subdivision de l’hydraulique. « Nous avons été chez le chef de daïra et même à la subdivision de l’hydraulique. Ces derniers nous ont signifié que cela relève de l’APC qui devait faire les travaux d’entretien », tonnera notre interlocuteur. Les habitants espèrent, néanmoins, la prise en charge de ce réseau d’assainissement dans un bref délai, car cela va de la santé publique.
A. G.