L’APC de M’Chedallah vient de lancer, à travers ses services techniques, la 2ème phase de l’étude de morcellement, portant sur la régularisation des actes de propriété des habitations situées dans le permettre des 21 hectares du centre de regroupement de Raffour. La première phase de cette opération de morcellement et de régularisation des constructions, inclues dans le permettre des 11 hectares composés de 586 lots, a été menée à terme avec un dossier ficelé et des actes de propriété (individuels ou collectifs) établis. Le lancement de cette deuxième et dernière phase de cette importante opération est annoncé par voie d’affichages depuis le début de semaine. Le document invite les citoyens concernés à se rapprocher du siège de l’antenne administrative de Raffour, en vue de prendre connaissance du plan de morcellement comportant des délimitations (dans l’indivision) de surfaces de lots, tant individuels que collectifs, avec les noms des propriétaires. Le document en question serait affiché durant une durée réglementaire de 20 jours, soit du 10 au 30/09/2014 et cela dans le but d’introduire le cas échéant des recours qui seront recueillis au niveau de l’antenne administrative de cette localité et qui seront étudiés pour suite à donner par la commission technique, après expiration du délai fixé. Il est à noter que le permettre de cette 2ème phase s’étale sur 21 hectares composés de 410 lots et que la surface globale ciblée est de 32 hectares répartis sur 996 lots, constituant la surface totale de la ville de Raffour qui abrite le âarch Iwakouren composé de deux villages : Ighzer et Taddart lejdid. Rappelons que la population de ce âarch a été évacuée par les forces coloniales après avoir rasé les deux villages en 1957 pour être regroupée dans un camp de toile au niveau de l’actuel Raffour, aménagé pour la circonstance en camp de construction entouré d’une clôture en fils barbelés, étroitement, surveillés. Cette opération de régularisation des surfaces occupées par ces réfugiés est venue, à point nommé pour mettre un terme à l’angoissante incertitude des citoyens, dont la majorité a investi toutes leurs économies dans la réalisation de constructions décentes pour se séparer des chaumières vétustes, sommairement aménagées, qu’ils ont occupé jusqu’à l’indépendance. Raffour est, à l’heure actuelle, l’une des plus «coquettes» villes de la wilaya de Bouira, grâce au respect des normes techniques dans la réalisation des constructions. Une ville qui offre un agréable décor, grâce à une architecture des plus modernes et l’organisation des pâtés de maisons, le tout embellit par une opération d’aménagement urbain en voie d’achèvement.
Oulaid Soualah
