Le nouveau plan de circulation se fait attendre

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Arriver à l’heure au travail, aux cours à l’université ou à l’école, si on vient des différentes localités, ou même du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, relève du parcours du combattant.

La raison, ce sont ces centaines de véhicules qui provoquent des bouchons interminables à l’intérieur comme à la périphérie de la ville, causant un ralentissement, voire le blocage de la circulation, des heures durant, sur des kilomètres. Tous ces désagréments incombent essentiellement au retard que connaît la mise en pratique du nouveau plan de circulation, annoncé par la direction du transport de la wilaya pour cette rentrée sociale et qui était censé mettre un terme à l’anarchie qui caractérise le trafic routier au chef-lieu de la wilaya ainsi qu’aux bouchons au niveau de la périphérie. Pour certains usagers résidant au chef-lieu de la wilaya, c’est l’enfer au quotidien. Samia, fonctionnaire à la cité administrative de Tizi-Ouzou, habite au quartier dit Sud-Ouest. Elle nous confirmera que le trafic au centre-ville de Tizi-Ouzou, les jours de semaine, est un véritable calvaire : « De dimanche à jeudi, si je sors de la maison après 7h00, je n’arrive jamais à l’heure au travail. Il faut compter au moins 45 minutes pour faire le trajet ! ». Cette anarchie est due, selon notre interlocutrice, au nombre de véhicules en circulation, ainsi qu’au nombre des habitants du chef-lieu de la wilaya qui a littéralement doublé ces dernières années. « Avec toutes ces coopératives privées, le nombre d’habitants dans la ville de Tizi-Ouzou a quasiment doublé et le nombre de véhicule aussi. Et le plan de circulation ne suit pas ! D’où cette incommensurable anarchie », expliquera cette citadine. Un autre usager qui réside au quartier Krim Belkacem, à la nouvelle ville, et qui travaille à la cour de Tizi-Ouzou, nous dira lui aussi que c’est la galère au quotidien. Il nous expliquera qu’aux multiples arrêts du bus qu’il prend chaque jour pour aller au travail viennent s’ajouter des bouchons interminables surtout au niveau de l’axe routier allant du stade 1er novembre à la Casoral. Quant aux usagers des différentes localités qui transitent par les gares intermédiaires, se trouvant à la périphérie de la ville de Tizi-Ouzou, pour rallier le chef-lieu de la wilaya, à savoir les stations de  Beni Doula, Timizart Loughbar ou Oued Aissi, ils nous diront qu’arriver à l’heure relève du miracle en raison des bouchons monstres et d’une circulation infernale et ce même après l’ouverture de la trémie de Rhahlia et de Chaïeb. Ces stations dont l’objectif était de désengorger le chef-lieu de la wilaya se trouvent actuellement dans un état de délabrement avancé. La gare intermédiaire de Beni Doula, pour ne citer qu’elle, est dans un piteux état. En effet, les assainissements n’ayant pas été réalisés selon les normes, les égouts ont débordé et coulent à ciel ouvert. Pire encore, les usagers attendent le transport sur des amas d’ordures qui jonchent les trottoirs. Quant aux abribus, ils ont été vandalisés ou défigurés par des affichages anarchiques. 

Karima Talis

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