La fédération nationale des personnels du secteur de la formation professionnelle a affirmé que le ministère de la tutelle s’est dit prêt à ouvrir les portes du dialogue pour prendre en charge les doléances des travailleurs. De ce fait, les membres de ladite organisation syndicale, affiliée au syndicat national autonome du personnel de l’administration publique SNAPAP, se sont montrés satisfaits des résultats de la dernière réunion tenue, la semaine dernière, avec le ministère de la formation professionnelle. «Le ministre a souligné la nécessité de la coopération entre les deux parties afin de promouvoir le secteur de la formation professionnelle, sachant que la fédération est un partenaire social actif», lit-on dans le communiqué rendu public par la même organisation syndicale. Suite à cette réunion, il a été procédé à la mise en place d’un comité commun de consultation entre les représentants de la fédération nationale des personnels du secteur de la formation professionnelle et ceux de l’administration centrale. «Cela cible à trouver des solutions adéquates aux doléances socioprofessionnelles des travailleurs du secteur et mettre fin aux empêchements des activités syndicales», soulignera la même source. Le syndicat n’a pas manqué de mettre le doigt sur les pressions exercées à l’égard des syndicalistes dans certaines wilayas, notamment, Alger, Tiaret, Djelfa, et Saida. «Il faut ouvrir les portes du dialogue au niveau de toutes les directions du secteur», trouve-t-on dans le même communiqué. Il est utile de souligner que le ministre de la formation et de l’enseignement professionnels, Noureddine Bedoui, avait assuré que toutes les demandes de stage effectuées dans les centres ou les instituts de formation seront prises en charge, en prévision de la rentrée prévue pour le 28 septembre prochain. «Nous avons donné des instructions fermes aux directeurs de ces établissements de ne refuser aucune demande. Tout jeune aspirant à suivre un stage dans un centre ou un institut de formation professionnelle sera pris en charge, à condition de répondre aux critères d’accès».
Samira Saïdj