La décharge de Bouchabane située sur un accotement de la route nationale 26, un tronçon de cette route reliant la commune de Seddouk à la commune de Béni Maouche a attiré même l’attention du wali de Béjaïa qui l’a vue en se rendant mercredi passé à Béni Maouche pour une visite de travail.
Cette décharge sauvage composée d’un grand amas d’ordures ménagères jonchant un accotement sur plusieurs dizaines de mètres ne pollue pas seulement l’environnement de cet endroit édénique situé en haute montagne mais donne aussi une image hideuse aux passant. Pour cela, elle n’a pas laissé indifférents le wali qui a entamé sa visite par une interpellation du maire et du chef de daïra de Béni Maouche à qui il a demandé son éradication le plus tôt possible. « Je me demande comment vous avez accepté l’implantation d’une décharge sauvage d’une telle ampleur sur une grande route très fréquentée de surcroit par les automobilistes. Il faut songer à l’éradiquer » telle est l’injonction donnée par le wali. Au chef de daïra de lui répondre. « Elle ne se trouve pas sur le territoire de la commune de Béni Maouche mais sur celui de la commune de Seddouk » lui a-t-il fait savoir. Le comble cette route est fréquentée journellement par des milliers d’automobilistes parmi eux une grande proportion par des citadins d’Alger revenant en famille à leurs villages pour des vacances ou des villégiatures de courtes durées. En arrivant à cette décharge, les odeurs nauséabondes insupportables coupent le souffle et donnent des nausées à des personnes insensibles. Parfois les ordures débordent même sur la chaussée et constituent un danger pour les automobilistes, notamment au moment des pluies. Qu’importe sur quel territoire elle se trouve, cette décharge sauvage n’a pas sa raison d’être.
L. Beddar