Des supporters de la JSK ont marché, hier, à Bouira

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Des dizaines de fervents supporters de la JS Kabylie ont battu le pavé de la ville de Bouira, hier, pour dénoncer l’acharnement, disent-ils, dont est victime leur club fétiche depuis la mort de son attaquant Ebossé Albert. Les marcheurs, des étudiants pour la plupart, ont répondu à l’appel diffusé sur face-book par un groupe de supporters sous le slogan : « Ouled Bouira Maâ JSK » (les enfants de Bouira avec la JSK). Tout au long du trajet, les supporters brandissaient des banderoles où l’on pouvait lire « Touche pas à ma JSK » ou encore « Win igh yiran d’achwit, ath ner d’ulach ». Les supporters protestataires n’ont cessé de scander : « Assa azeka, JSK thella, thella ». Un supporter originaire d’Ath Laaziz nous dira : « Ce qui est infligé au club est injuste et je ne comprends pas cet acharnement. Je suis sûr que ce ne sont pas les supporters de la JSK qui ont tué Ebossé c’est le plus aimé de tous les joueurs ».  Un autre accusera quant à lui la LFP et la FAF d’avoir ouvert la porte à la CAF pour sanctionner sévèrement la JSK en lui interdisant de participer pendant deux années aux compétitions continentales. Un autre ajoutera sur le même ton de révolte : « la suspension du stade, le huis clos et interdire aux supporters d’aller supporter l’équipe dans un autre stade, cela dépasse tout entendement ». Et de poursuivre : « Pourtant, la violence a cours depuis plusieurs années déjà dans nos stades. Pourquoi donc avoir attendu qu’un joueur meure pour réagir ? ». Le supporter tiendra à ajouter : « En plus, les enquêtes n’aboutissent jamais. Les vrais responsables de la mort d’Ebossé de la blessure de Laifaoui  et de la mort des supporters du MC Alger… etc…. resteront impunis. Ce n’est pas normal, il faux sévir et sanctionner les vrais responsables ». Revenant sur la suspension de la JSK pendant 2 ans de toute participation aux compétitions africaines, le même supporter s’interrogera : « Qu’a fait la CAF après le match du Ahly de l’Egypte où plusieurs supporters étaient décédés ? ».

A M’hena

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